vendredi 7 septembre 2012

Vendredi 15 juin




Réveil, décuvage. Un pote m'amène chez Manon (j'ai rendu mon vélo!) pour que je finisse des tout packer, qu'on aille louer la voiture et qu'on aille chercher Dominik avant de se diriger avers Sacramento. On est méga à la bourre pour le saut en parachute ! Comme on a bien deux heures de retard, on doit attendre que des spots se libèrent, mais on passera quand même (on est des chanceux, vous allez le constater tout au long du road trip, ainsi que notre ponctualité approximative). En attendant, on regarde une vidéo préventive où un mec à longue barbe nous dit en gros qu'en signant le papier qu'on a sous les yeux, on accepte d'abandonner nos droits légaux de suivre la compagnie en cas d'accident et/ou de mort. Rassurant.
Nos instructeurs viennent nous sangler et on part avec eux dans le petit avion qui nous attend pour décoler. Mon tandem s'appelle Chris (ou plutôt il a un nom comme ça dont je ne me souviens plus donc on va l'appeler Chris). Il vient d'Arizona et a quitté son job pour sauter d'avions en moyenne 40 fois par semaine. Au fur et à mesure qu'on s'élève, il me renseigne sur le paysage qui nous entoure. C'est principalement des champs d'herbe jaunie par le soleil mais il y a queand même un joli lac et là bas, tout au bout de l'horizon, la zone montagneuse du Lake Tahoa.
Le moment fatidique approche à grands coups d'ailes.
Chris serre nos baudirer respectifs et j'enfile mes lunettes de protection. Un regard projecteur de bonnes ondes à Manon, un serrage de main solidaire et on s'avance vers la porte.
Aucune goutte de stress ne m'atteint bizarrement. D'autant plus qu'on fait le grand saut de dos. Cela nous vaut quelques galipettes dans l'air fort agréables. Viennent ensuite les quelques (dizaines de?) secondes de chute libre. Le paysage est irréel, la terre s'offre à perte de vue sans obstacle pour cacher la courbe de l'horizon. On a pas conscience de tomber. Seulement un vent tellement fort qu'on dirait qu'il nous porte presque, pour nous éviter d'aller trop vite. Mes pensées vont se balader en 1929 à New-York...
Notre parachute vert se déploie et le vent s'arrête. Tout est calme et paisible autour de nous. Chris relache un peu mes attaches, ce qui ne me rassure pas des masses.
« -Do you like roller coasters ?
-I love them !
-check that... »
Il me fait tournoyer dans le ciel. Magique.
L'attérissage se fait tout en douceur et il ne me reste qu'une seule envie : remonter. Juste après moi, Manon attérit des étoiles dans les yeux. On retrouve Dam et Dom, c'est au tour de Dom de sauter et on revit notre expérience par procuration.
Après ça, retour à Davis pour déposer Dom, finir de packer, laver et charger la voiture et ça y est, c'est le grand départ sur la route. Il est 20h et on a 5 heures de route devant nous...
On arrive à Bishop vers 2h, et on dors comme des masses dans notre Motel 6.

Jeudi 14 juin




Le début de notre road trip commence par une fin. Une soirée d'adieu, jeudi soir. On est tous réunis chez Husseyn et Sascha pour une soirée pleine de rires, de calins et de larmes. Les revoir tous pour une dernière fois me fait chaud au cœur. Je suis vraiment reconnaissante d'avoir rencontré des gens aussi géniaux cette année. Je sais bien que pour la plupart, je ne les reverrai jamais, mais je me laisse espérer revoir certains visages en Europe.









dimanche 5 août 2012

Je tiens à mettre tout lecteur au courant que le récit de mon road trip de juin arrive. Il est juste super long à recopier.

Et puis j'ai décider de poursuivre dans l'écriture de ce blog donc vous aurez surement droit à mes vacances.
Cependant étant revenue en France, je serai peut être moins assidue dans l'écriture et moins sur la découverte, quoi que notre pays recèle de tellement de choses magnifiques... dès que je tomberai sur l'une d'entre elle, je vous en ferai part!
Ca commencera avec la region Poitou-Charente, lieu de mes vacances depuis toujours.

Mais d'abord il vous faudra passer par la Californie, le Nevada, l'Utah, l'Arizona, le Nouveau Mexique, le Texas, la Louisiane, et New-York!

à très vite!

mercredi 13 juin 2012

Lundi soir, pizza night ($1 slice chez Uncle Vito's), Yoloberry mais surtout: adieux à Dalia qui s'envole pour le Canada demain matin. Adieu? Que dis-je... au revoir biensûr! Elle compte venir à Paris, je compte bien squatter au Caire un de ces quatre (ptètre pas tout de suite tout de suite though...). Bref, le groupe se dilue peu à peu... ='(

Mardi soir: triple birthdays! Sierra, Michael et Alia sont nés le même jour. Tout est gratuit pour eux aujourd'hui... Du coup buffet sushis à volonté, dessert Yoloberry (j'en fais une indégestion) et salsa niiight!! Ma dernière salsa davisienne.
Je crois que ce serait faire justice aux soirées salsa que de les appeler "soirée remuage de popotin et boostage d'égo" (non pas que les deux soient liés.) Attention, le paragraphe qui arrive est d'une vanité absolue et va me discréditer pour les 50 années à venir.
Pour illustrer ce nouveau surnom, hier, je ne reste que peu de temps à la salsa parceque j'ai quand même deux finals demain (aujourd'hui donc, ce qui ne n'empèche pas de vous écrire ces lignes avant).
Première danse avec Marcos, mon danseur Mexicain préféré. Cool, ça me met en jambe, il est excellent. Je ne danserai d'ailleurs ce soir qu'avec de très bons danseurs (à par deux, mais étant des potes on s'est super bien marré quand même). Bref, la soirée suit son cours, je reçoit des compliments sur ma danse, je suis contente. Jusqu'à ce que:

mon dernier danseur est un homme d'une bonne soixantaine d'année, une chemise blanche éclatante sous la lumière bleue, et constamment accroché sur ses lèvres: un sourire sincère et bienveillant. Sa danse est enjouée, dans la modestie et l'amusement plus que le show-off et les acrobaties. 
Nous dansons quatre danses ensemble: deux salsa, une bachata et un merengue. 

Ce ptit monsieur tout joyeux pendant notre première danse m'a complimenté sur l'esthétique de ma danse et la facilité avec laquelle je suivait ses directions ("you're a doll!").
Pendant la danse suivante, il a complimenté mon sense du rythme et la précision de es mouvements ("you sure got rhythm!", "you do everything perfect!").
Il fait ensuite la remarque qu'en plus de mes skills, j'avais beaucoup de personnalité.

Mais ce que je retiens surtout de ce qu'il m'a dit hier soir c'est ça:
il trouvait que je respirait l'indépendance, que le monde avait une place pour moi, qu'il ne pouvait en être autrement car j'avais la personnalité, et le tempérament pour ça. Et il a ajouté: "God save the man who's gonna come in you way"... ça c'est à double tranchants.
Mais croyez moi, sur mon vélo en rentrant, avec Michael dans les oreilles, j'aurais pu régler le problème de la famine dans le monde, remédier au cancer, donner du travail à chaque homme et femme qui en demande et adopter tous les orphelins de la planète. 

(c'était la minute Marion ne se sent plus, apportez de la glace pour ses chevilles de toute urgence).

Mercredi: bon sinon à part ça, là je suis en pleine procrastination alors que j'ai un final dans 3heures et un autre dans 6heures. Hier je me suis acheté un bouquin au Bookstore que j'ai fini au lieu de bosser... (Chien de Printemps de Patrick Modiano. J'ai du coup maintenant entamé La Nuit Sacrée de Tahar Ben Jelloun). 
Sur le sol de ma chambre: deux valises. Une pleine d'hiver l'autre à moitié remplie d'été. Mon lit n'a plus de draps (a priori je viens de passer ma dernière nuit dans cette chambre). Mes murs n'ont plus de photos. Mon frigo est débranché. Bref, ça sent le départ. 
Mais avant ça bien sûr, les soirées continuent:
ce soir une soirée au Dome de Michael pour son départ du-dit dome puis Undies Run: un ptit jogging sur le campus en sous-vêtements, en passant par la bibliothèque où tout le monde étudie pour les finals. Le but n'est pas un pur exhibitionnisme: on arrive habillé à cette course, et on fait donation de nos vêtements pour la bonne cause. 
et demain soir: deux soirées en même temps (c'est malin...), à 10 minutes l'une de l'autre (c'est malin!).

Bon, finalement la flemme de faire la course en sous-vêtements, du coup j'ai finis par passer la soirée avec un pote et ses colloc: bière-chips (ah les hommes...), jacuzzi, piscine (le passage de l'un à l'autre faisant un bien fou!), concours de lancé de raisin (leur appart est est un champ de mine de raisins...): je suis méga nulle en lancé de raisins.

Jeudi: mon cleaning day. De 10h30 à 15:45, soit pendant pas moins de 5 heures 15 minutes, je n'ai pas arrêté une seule seconde de grater, d'astiquer, d'aspirer, de laver, de sécher, de trier, de plier, de packer, d'essuyer... jvous dit pas la dalle de monstre après. Mais bien sûr, frigo vide également. Du coup je pique des noix de cajou et une figue sèche à Dorothy... shhh ^^
En parlant de Dorothy, elle m'a acheté un album photo comme cadeau de départ, ce qui adorable de sa part mais je n'ai pas idée d'où je vais mettre ça. J'en suis à deux énormes valises pleines à craquer, plus une troisième, "petite", qui est censée, selon le mec qui me l'a vendu (hum...) rentrer en cabine. Mouais. Remplie comme elle est, j'ai des doutes, mais on va tenter.
Au programme de la journée (qui reste): une heure de perdition (où je vais surement aller chercher ma dernière Yoloberry gratuite ou accompagner Manon chez Forever 21, la 2e option étant très risquée...). Ensuite, rendez-vous au SCC pour blablatage de road trip (ben ouais, on part demain, mais on sait pas encore où...). Et puis direction Manon's pour saut dans la piscine, bonne douche (jvais avoir du mal à attendre jusqu'à là...), et enfin préparation pour grosse chouille!
A vrai dire il y a même deux soirées ce soir, du coup on va surement faire quelques allers-retour (les hôtes sont ok, sinon ce serait plutôt malpoli...).
En essayant de pas être trop à ramasser à la ptite cuiller demain tout de même: à 2pm on saute d'un avion....

Ben ouais, quoi de mieux qu'un ptit skydiving avant un gros road trip?!


C'est ici que je vous fais mes au revoirs pour a priori un mois. Je n'aurai pas vraiment accès à internet pendant le road trip ou du moins, je n'aurai pas le temps de rédiger ici. Du coup je vous retrouve le 9 juillet (à Paris CDG, 11:35... tututudu...) avec plein de photos, de souvenirs et de bonne humeur!
Des bisous!!!



dimanche 10 juin 2012

Farewell BBQ

C'est méga ventu aujourd'hui! Jvous raconte pas la galère pour pédaler jusqu'à chez Vale...


Mais ça valait vraiment le coup: un barbecue d'"au revoir" (pas d'adieu, ah non, pas d'adieu!!) avec tout le monde, prolongé en une soirée super sympa. J'ai retrouvé Luis, que j'avais rencontré à Halloween et qui nous a mis du MJ/Prince/EW&F/autres pépites en fin de soirée. Moment mémorable sur Who's Loving You où tout le monde (un peu bourré, certes), se met à essayer de chanter la dernière partie, ça sonnait plutôt  cris de loups désespérés
 "oooooooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhh". XD

Bref,  une soirée géniale, à la hauteur de ses participants. Qu'est ce qu'ils vont me manquer ... 






... le début de la fin ^^'

"toniiiiiiiight, we are youuuuung"

vendredi 8 juin 2012

avant dernière semaine, part 2/2

mercredi a été une journée R.A.S. (really, aucun souvenirs). Oh si, un souvenir: j'ai reçu un "avis favoraable" pour le master que j'ai choisi l'année prochaine à Lyon 3.

Jeudi était ma toute dernière journée de classe aux Etats-Unis d'Amérique ever! (enfin, a priori)
='(
Pour se consoler, le soir, soirée d'anniversaire de Michael dans son dome. Vous vous souvenez des supers soirées fancy dans la grosse baraque américaine par excellence au début de l'année? Ben Michael a quitté la grosse baraque pour se la jouer hippy avec ses domies. Il habite donc maintenant dans une version davissienne de l'igloo, qui donne à peu près ça:


Le concept de la soirée: soirée handcuffs. Ouais dit comme ça ça sonne un peu nasty mais rien de tout ça rassurez-vous. L'idée c'est de tirer au sors des couples (mixtes ou non, là n'est pas la question) qui devront rester accrochés le plus longtemps possible. On peu se détacher quand on veut mais le couple survivant à la fin de la soirée gagne un prix.
J'étais handcuffée à Sofia et on s'est franchement bien marrées (surtout au moment de jouer aux cartes, d'aller aux toilettes ou de monter l'échelle...). Mais quand on a entendu ce qu'était le prix, on s'est détachées (là, vous avez envie de savoir ce qu'était le prix et j'attise votre frustration: l'info ne sera divulguée qu'à votre demande en message privé)

Bref, une soirée très sympathique.

vendredi, petit dèj chez crêpeville avec un pote, boulot boulot et à 18h, séance photo avec les internationaux.
On a fait un photoshoot dans quelques endroits clés du campus, et voilà ce que ça a donné:

(la bande sonore à écouter en regardant les photos)
The Quad

Shields Library
Arboretum
music building and the Egg Heads
old entrance and UCD sign
UCD !!
et voilà le vidéo-montage de Giulia
 (que je n'arrive pas à embed ici parceque c'est une vidéo non répertoriée)

Après ça on a fait dans le classique rituel: dîner @ Burgers & Brew et dessert chez YoloBerry!

Au programme demain: révision de finals et Farewell BBQ!


oh et un petit aparte aux fans: je sens que les débats vont aller bon train sur Cascio, je comptais lire le bouquin cet été...

mardi 5 juin 2012

avant dernière semaine à Davis


(Le week end à San Diego et la semaine qui a suivit sont uploadés, cf articles précédents!)

Lundi en cours de politique je me fais une joie de découvrir que la plupart des élèves n'en sont même pas à la moitié de leur paper et que, comme moi, ils n'ont pas leurs interviews...
Pour ma part, l'ex directeur de l'Innocence Network ne m'ayant pas répondu, j'ai contacté les deux co-auteurs de l'amicus brief du groupe pour mon affaire (Williams v Illinois). Ils m'ont répondu tous les deux assez rapidement pour me dire de leur envoyer mes questions et de les rappeler s'ils mettaient trop de temps parcequ'ils sont busy. J'en suis toujours à ce point, pas encore de réponse à mes questions.

Sinon, je vous présente le ptit nouveau de la famille blogspot: ce sera notre yearbook avec les internationaux (il n'en est qu'à ses débuts, laissez-lui le temps de s'embellir ^^)

Mardi: ce soir en cours de film: la TA nous a fait livrer des pizzas! si c'est pas cool ça!
En rentrant à la maison une grosse prise de conscience: jeudi sera mon dernier jour de classe ever à Davis. Et ce week end sera le dernier... (on part en road trip vendredi en 8)
J'aimerais tellement avoir encore un peu de temps avant de mettre Davis, les USA et l'année 2012 dans la case "mémories chéries" ... Savoir que tout ce que je vais faire cette semaine, tous les endroits où je vais aller, ce sera "pour la dernière fois", c'est franchement déprimant. Et le plus déprimant ce sont ces visages que je vais quitter. Ceux qui vont repartir dans leur coin du monde, ceux que je vais laisser ici. ='(


Et sinon sur une note un peu plus joyeuse:
La news Jacksonnienne de la semaine: Don't Be Messin' Round, la "face B" de la réédition d'I Just Can't Stop Loving You dans le cadre de la promo Bad 25


C'est une démo au stade premier de la démo, c'est sûr. Mais la chanson avait son potentiel à mon avis, avec un peu plus de travail et de "couches", comme Michael sais si bien le faire, sur la rythmique, ça aurait pu donner un bel ouvrage Jacksonien aux teintes sud américaines. Son stade peu avancé me laisse beaucoup de place pour rêver à ce qu'elle aurait pu donner avec 100% d'implication Michaelesque.

Je suis particulièrement amoureuse de la ligne de piano et des percu (bien que comme je viens de le dire la ligne rythmique aurait pu être plus travaillée). Et quelle bonne surprise de lire de Bruce Swedien (ndlr pour les non jacksoniens: son ingé son) que ce piano aux teintes ensoleillées n'est joué par personne d'autre que Michael lui même. Je me demande ce qui l'a poussé à écrire un titre à consonances cubaines comme ça, ça change beaucoup de tout ce qu'on a pu entendre de lui jusqu'à présent.
Selon Swedien le titre avait été composé avant Thriller mais n'avait pas été retenu. Il a ensuite été ressorti des tiroirs pour Bad (la version qu'on a ici) puis retravaillé en 87 mais finalement jamais retenu nul part. J'écouterai bien le stade 2 de la version de 87 tiens.

Comme je l'ai dis ailleurs, tout ça me fait replonger dans ma soif d'entendre les albums plus classiques et les titres jazzy qu'il aurait composé. Sans compter la loooongue liste d'inédit qui dorment dans les coffres, dont Strawberry Fields qui me rend toujorus aussi curieuse.

Bref, DBMR a été reçue tièdement par les fans apparemment (à force de lire Swedien qui parlait d'un titre révolutionnaire, ça a dû les refroidir), mais de mon côté je suis fort satisfaite. Ca a beaucoup de bien de se couper des news Jackson et de tomber par surprise, sans attentes, aucune, sur un ptit inédit un beau matin!

semaine après SD

La semaine qui suit était assez busy (d'où mon abandon de ce blog et ces lignes que je suis en train d'écrire en cours.. hum.. mais la prof n'est pas encore là rassurez-vous).

Je ne sais plus ce que j'ai fait ni dans quel ordre mais en gros yavait de tout ça:

- du 38°C, des yoloberry, des coups de soleil
- un film en classe:  why did i get married avec Janet
- un film au ciné: Men In Black III
- vendredi soir: une pool party mousseuse suivit d'un anniversaire bien sympa (dont je n'ai malheureusement pas de photos) qui a lui aussi a fini dans une piscine;





Le lendemain, barbecue de farewell à Jonathan suivit d'une soirée très sympa dont je n'ai pas de photos (ben oui je sais ma ptite dame, la Marion et ses photos c'est plus c'que c'était hein!)



Dimanche on bosse au scc ac Thomas et on s'enchaine un BBQ avec le club portugais --> free food!!




Reste de l'aprèm à bosser, toujours sur mon paper de 25 pages pour mon cours de politique.


bouquins lus cette année

Ma playlist l'autre fois m'a fait pensé aux bouquins que j'ai lu cette année. J'ai l'impression d'en oublier, la liste me parait honteusement courte, mais disons que cette année je me suis instruite autrement.

Comme Mathieu me l'a suggéré, voilà mon évaluation de ces bouquins (évidemment ça ne tient qu'à moi et à mon petit cerveau qui n'a peut être pas capté toute la subtilité de ces chef d'oeuvres...)
les notes sont données sur 5, 5 étant le meilleur:



  • Of Mice and Men, Steinbeck
        
action 3
lyrique 4
comique 1
romantique 0
life changing 3
mots clés: amitié, condition humaine, relations de pouvoir, racisme, Great Depression (Californie)

  • Lignes de Faille, Nancy Huston
action 4
lyrique 3
comique 2
romantique 0
life changing 3
mots clés: identité, enfance, influence de l'Histoire sur la psychologie et la formation d'une identité, notamment intériorisation des conflits contemporains, famille et relation parents-enfants,  indépendance de pensée, 
  • To kill a mockingbird, Harper Lee
action 4
lyrique 3
comique 3
romantique 1
life changing 3
mots clés: segregation (Great Depression, Alabama), racisme institutionnel et individuel, curiosité courage et résistance, enfance, famille, marginalisation des individus par la société, 
  • Big Trouble, Dave Barry
action 5
lyrique 0
comique 5
romantique 2
life changing 0
mots clés: super drôle. (une histoire montée sur les quiproquo et les coïncidences, dans un décors plein des palmiers et des mafieux de Floride)
  • Sula, Toni Morrison
action 3
lyrique 4
comique 0
romantique 2
life changing 4
mots clés: continuité historique/version moderne de Their Eyes Were Watching God. Amitié, indépendance, féminisme, conventions sociétales, racisme et ségrégation (Ohio, 1919 à 1965). 

  • The snows of Kilimanjaro, Ernest Hemingway
(je ne l'ai pas fini donc la notation est un peu biaisée.)
action 2
lyrique 4,5
comique 0
romantique 2
life changing 2
mots clés: (ce sont des nouvelles); couple, but de la vie, traumatismes, relation de classes, relation homme-femme.
  • Their Eyes were Watching God, Zora Neale Hurston
action 4
lyrique 3
comique 2
romantique 4
life changing 4
mots clés: féminisme, indépendance, ségrégation/racisme (Florida et Georgia au début du siècle), confiance.

  • The Great Gatsby, F. Scott Fitzgerald
action 4
lyrique 3,5
comique 1
romantique 3
life changing 2
mots clés: Jazz Age, prohibition, bourgeoisie, illusion de liberté, adultère, mariage, fascination.

  • L'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera 
action 4
lyrique 4
comique 1
romantique 4,5
life changing 5


mots clés: l'éternel retour de Nietsche, légerté et pesanteur (responsabilité et positivité ou négativité des choix et des actions), le kitsch (dont la définition est qu'il est "la négation de la merde"), les jeux de pouvoir dans la relation amoureuse, l'adultère, la fascination et l'obsession, le sens de la vie, le romantisme, la place de l'Homme et son rôle, le communisme, les idéologies, les coïncidences, l'innocence, les responsabilités, la faiblesse et la force (qui ont des rôles interchangeables dans une relation de pouvoir), la relation homme-animal, les rêves... une tonne de chose à méditer. Recommandé à 500%

--> Vous remarquerez qu'il y a beaucoup de 3 pour Life Changing (à part Big Trouble qui est au roman ce que Mr Beans est au 7e art). LA raison derrière ces 3 c'est que ces bouquins poussent à la reflexion, sur l'Histoire, la condition humaine ou notre propre vie. Mais le problème c'est que mon anglais étant un peu vascillant, il y a des passages qui sont restés assez flous pour moi et je n'ai malheureusement sans doute pas capté toute la richesse de ces romans. Du coup, sur une échelle marionnesque de changement de vie marionnesque, ils reste à la troisième marche.
Le Great Gastby est même une marche en dessous parcequ'on m'en a toujours fait des pâtés et que simple d'esprit que je suis, je n'ai vraiment pas dû capté toute la subtilité du roman. Pour moi ça sonne comme un excellent roman sur le plan historique, et il a certainement sû déceler les contradictions et enjeux psychologiques de sa décennie, mais as far as I'm concerned, ça ne transcende pas les âges pour venir changer ma vie à moi.
Par contre, je suis curieuse de voir l'adaptation de Baz Luhrmann (cet homme déluré) dont la sortie est prévue pour décembre prochain:


And the winner is... comme vous l'aurez compris, L'Insoutenable Légerté de l'Etre de Kundera que je viens de finir. Il est tellement riche qu'à chaque page j'avais envie de m'arrêter et de réfléchir pendant une heure à chaque mot que je venais de boire. Definitly life changing. 

Il faut maintenant que je me trouve un super roman sur le sud des USA (sud ouest), des idées??

San Diego 3/3

Dernier jour à San Diego (on est donc lundi).

Breakfast à la French bakery.

pour plus de détails sur ce que nous avons mangé, se référer à la bouche de Damien. Merci Damou.

Quartier de Lajolla, plutôt uppé, petite bronzette sur la plage puis sur l'herbe après une pause glace. Evidemment j'ai oublié mon maillot dans le coffre, du coup, bronzage jean-Tshirt pour moi. Et trop prise par L'insoutenable Legerté de l'Etre, j'en oublie de mettre de la crème solaire. Ouch.

Vers 17h on repart pour 8 heures de route. Arrivée à Davis vers 2h du mat.

San Diego était superbe, une des plus belle ville jusqu'ici.

San Diego 2/3

Le lendemain, après un extrait de Dirty Dancing, on brunch downtown dans un super restau (certes, pas donné).


ok, c'est pas très représentatif de ce qu'on a bouffé mais j'arrive pas à remettre la main sur la photo de nos assiettes...
Main activité de la journée: Balboa Park. Absolument sublime. Des musiciens, du soleil, des magiciens, des fleurs, un concert d'orgue, de jolies fontaines, un "spanish village" tout mimi, des tortues, des nénuphars, un jardin botanique...




les plus beaux (L)






Après ça rapide pass-by de la mission de San Diego et direction Ocean Bay/view (je ne sais plus) en bord de mer donc, où on se balade sur la promenade, mange mexicain, lit sur le sable au soleil couchant (ça devient une habitude).
 
 


Puis dîner dans le old San Diego