mercredi 25 janvier 2012

juste une petite note pour vous dire que je ne vous ai point oublié, je suis seulement en vadrouille avec Mom&Sis' et quand c'est pas le cas, je deal avec la World War III à la maison et essaie tant bien que mal de faire mon boulot pour les cours.

Bref, pas trop de temps pour raconter tout ça, mais je le ferai certainement,

à bientôt!

dimanche 15 janvier 2012


Mercredi 11 janvier


Aujourd'hui, anniversaire de ma maman et ce soir : Cirque du Soleil !!!



On prend le bus à 6pm sur le campus et arrivons dans le centre de Sacramento une heure plus tard. Un taxi nous amène à l'Arco Arena où aura lieu le concert.

Ahh ça faisait longtemps que je n'avais pas été entourée de vestes Beat It et autres Tshirt MJ !

L'Arco Arena me paraît moins large que Bercy mais un peu plus haute.
Malheureusement, ayant pris les places les moins chères (déjà à $65) on est placées tout en haut, sur le côté côté.

notre premier point de vue


Du coup la première partie est contemplée de profile, ce qui gâche pas mal des effets d'optique mis en place, mais ça n'en reste pas moins impressionnant.
A l'entracte, on a repéré deux places inoccupées et on se retrouve donc pile en face de la scène, en plein milieu, ni trop haut ni trop bas, les places parfaites.


Ca n'est pas donné certes, mais c'est un sacré boulot qu'ils ont fait là. Les effets visuels et techniques sont superbes et l'univers de Michael est très bien retranscrit.

Pour ceux qui veulent voir le spectacle en ayant la surprise totale, ne lisez pas le spoiler qui suit !


Le show commence avec un groupe de danseurs qui s'amusent sur le devant de la scène. Des vagues d'extrait de Remember The Time annoncent un retour dans l'HIStoire. Les danseurs qui sont sur la partie avancée de la scène retournent vers l'écran qui ferme la scène principale. C'est un mur de briques rouges, style Off The wall.


Ils dansent devant, marchent dessus et l'écran change d'atmosphère, des rues de New York aux dalles lumineuses. Remember the Time se précise et bam !
Retour dans le temps. La scène se dévoile, elle est immense. Plusieurs écrans géants dans le fond et sur les côtés, plus un central incliné sur lequel les artistes virevoltent.

Sur le devant de la scène : un portail, pas n'importe lequel vous vous en doutez, celui de Neverland.





Childhood.
Un mime vétu en blanc sert de figure principale. Avec ses « amis » (qui sont sûrement censés représenter des fans), ils entrent à Neverland et y réveillent les habitants.


Les danseurs sont habillés couleur bronze, reproduisant les statues des enfants de Neverland. L'un d'entre eux est un acrobate unijambiste ultra doué ! Au dessus d'eux, une fenêtre suspendue dans les airs, une main qui salue et le visage du petit Michael qui fixe l'audience avec ses grands yeux.

la photo a été découpée et ils l'ont mis derrière une fenêtre et ont construit un bras pour faire comme si Michael faisait coucou à la fenêtre

Une fois l'équipe réveillée, on Wanna Be Startin' Something non ? Des acrobaties en tout genres. Ca virevolte de partout avec une précision hallucinante. Pas un millième de seconde d'écart entre les artistes, c'est incroyable.

S'enchaînent Shake Your Body et Dancing Machine pour l'amour de la danse.

dancing machine

C'est ensuite le thème des animaux qui est évoqué. Des éléphants dignes de la plus belle parade chinoise arrivent sur la scène. Le mime blanc danse avec Bubbles. Des têtes d'animaux forgées dans le fer servent de balançoires aux danseurs. Ben.

Viennent ensuite les tableaux que j'aurais adorer voir de face : This Place Hotel - Smooth Criminal pou le premier.
Ambiance bar des années 30s, comme retranscrit par Michael. Les écrans mixent le clip, la version Moonwalker, et la version This Is It. Sur les piano d'intro de This Place Hotel, les danseurs sont accrochés en haut de lanternes de rues qui se balancent en rythme et les éclairs alors qu'ils lisent un journal, dans leur costumes de mafieux de l'époque de la Prohibition. Michael aurait adoré, j'en suis certaine. L'enchaînement avec Smooth Criminal se fait tout naturellement, dans un ballet de chaises et de tables de bar fumeux, les danseuses habillées en rouge, virevoltent autour de leurs danseurs qui les rejoignent dans les airs pour un tango en apesanteur. Je crois que c'est mon coup de cœur.

smooth criminal (l'atmosphère est mal rendue sur cette photo, sorry c'est pas la mienne, interdit de prendre des photos pendant le show)



On quite le milieux de la pègre pour les femmes fatales : Dangerous. Un numéro de pole dancing à se demander si la danseuse n'est pas constituée excusivement de chewing-gum.

dangerous

Par je ne sais plus quel enchaînement, on quitte ce coin sombre et fumeux de l'imagination de Michael pour se retrouver dans la partie magique. Ciel noir étoilé. Demie lune sur laquelle est assis le Boy de Neverland qui flotte dans les airs alors que des danseurs illuminés font scintiller le ciel d'étoiles. Human Nature. Absolument superbe. Mon deuxième coup de cœur (ou ptètre même le premier j'en sais plus rien).


Après cette bouffée de rêves, retour dans la partie sombre des histoires jacksonniennes : les montres, chauves souris et autres morts-vivants du 2e tableau coup de poing : Threatened-Thiller. Fumée, tombes, dead brides, lueurs vertes, atmosphère pesante. Ambiance medley version This Is It.


Entracte. On change de places. Bien mieux.

Le show se réouvre sur le thème de l'amour. Un cygne blanc et un cygne noir (je crois qu'ils essayaient de souligner le fait que l'amour homme-femme a toujours été synonyme de souffrance pour Michael) s'étreignent dans la nuit dans une danse aérienne très délicate sur I Just Can't Stop Loving You.

Ce qui suit laisse perplexe pendant les 5 premières secondes. Mais c'est quoi ce truc blanc immense posé sur la scène ? Ah, ça bouge. Mais...mais ! C'est un gant ! C'est LE gant ! Taille humaine (ya un danseur dedans). Après un moonwalk dans le gant, on remarque sur le devant de la scène les chaussures de Michael. Bien marrant. BadBeat It.
Une joueuse de violoncelle fait la partie de Van Halen avec un guitariste habillée en mode Jennifer Batten. La violoncelliste était juste hallucinante!



Séance basket sur Jam où les danseurs jouent avec des ballons pendant que les écrans diffusent des images du clip.

Le mime blanc se retrouve ensuite coincé dans l'arbre qui constituait le centre de la scène. Mais cette fois-ci l'arbre est retourné. La planète a besoin d'aide. Earth Song.

L'écologie est un thème qui était très cher à Michael, et l'état de la planète l'affectait énormément: Scream.
L'ambiance du clip est retranscrite dans la nature aérienne de la danse (beaucoup de danses dans les airs durant tout le show) et par les couleurs métalliques des danseurs.

La petite Susie fredonne sa chanson avant que ne soit lancé Gone Too Soon.

Viennent ensuite They Don't Care About Us et le Drill où les danseurs portent les costumes version This Is It sur lesquels apparaissent d'abord un « ?? » puis un « $$ ».

they don't care about us

drill


S'enchaîne Heal The World et la valse des drapeaux du monde et finalement les costumes des danseurs affichent des cœurs rouges qui marquent l'enchaînement avec Will You Be There.

heal the world


will you be there
Les danseurs transportent leurs cœurs rouge brillants auprès de celui de Michael, qui flotte, au dessus d'eux, dans une montgolfière.
La voix de Michael transperce les airs, dans une version presque a cappella d' I'll Be There. C'est la séquence émotion. Grosse émotion. Les écrans géants se sont rapporché du public et le visage enfantin de Michael en train de chanter I'll Be There en souriant est poignant. « Just call my name... and I'll be there. »


Pour détendre l'atmosphère, le final est une célébration de l'oeuvre de Michael, avec un medley Can You Feel It/Don't Stop/ BJ/ Black or White. La choré de Billie Jean est dansée par tout un groupe en même temps, avec leurs costumes qui s'allument de toutes les couleurs. C'est génial.

Pour clore l'hommage : Man In The Mirror biensûr.
Les danseurs acclament l'artiste qui les a inspiré, les écrans rédigent la fameuse citation de Michael :

In a world filled with hate, we must still dare to hope. In a world filled with anger, we must still dare to comfort. In a world filled with despair, we must still dare to dream. And in a world filled with distrust, we must still dare to believe. ”

Michael Jackson

Tombé de rideau. La silhouette de Michael brille. Et continuera de briller toujours.







quelques extraits:



mardi 10 janvier 2012

il n'est que 22 ici mais à la (vraie) maison il est déjà 7am et on est le 11 janvier, so...

HAPPY BIRTHDAY MOOOOOOOM !!!

c'est pas moi qui l'ai fait, merci Google images, mais je te le dédie quand même!

Compte rendu de ce début de reprise des cours:

mes nouvelles matières pour ce quarter:

Political Science: The American Presidency

Ca a l'air top, mais il va y avoir beaucoup de boulot, notamment sur le paper de recherche qui doit faire une bonne dizaine de pages et porter sur l'analyse scientifique du poste de président: comment l'interaction personnalité/institution/contexte mène à l'échec ou à la réussite d'une présidence (en commençant je suppose par définir un échec et une réussite). En gros.


Chicano Studies: Race and Juvenile Deliquency

Super intéressant. La prof par contre parle ULTRA vite, mais ça va, mon cerveau est accommodé. On va se pencher sur une grande varité de minorités avec une grosse emphasis sur les chicanos/latinos, la prof étant mexicaine. Là aussi, gros paper avec interview et tout le tintouin...


African-American Studies: Ethnicity in the US

Comme son nom l'indique, un boulot sur la diversité ethnique aux USA. Construction des identités, interrelations ethniques, tout ça nous menant certainement vers un: y a-t-il une identité "Américaine" ? Inutile de dire que je trouve ça passionnant.


sinon:

- ça fait du bien de retrouver Davis, les gens, le campus, la cafet', mon vélo, les cours

- vous l'avez voulu, vous l'avez: je commence un régime! (il était temps). Dimanche, 45 minutes de jogging dehors avec Damien et Manon. Petit carnet pour mettre par écrit mes repas et me senti encore plus guilty si je fais un écart. Pour l'instant ça marche. Ca fait 2 jours.
On en reparle dans une semaine... -_- (je vais avoir besoin de votre soutien ici!!)

- c'est sur les lèvres et les wall facebook de tout le monde: free lance ses offres mobile!! Yahouuuuuu! 15,99€/mois ma ptite maman, c'est tout ce qu'on devra payer par mois pour nos forfaits! Et c'est illimitéééééééééé

- le plus important de la semaine: ce matin ptit dèj (2 tranches de pain complet avec dessus de la compote faite maison sans sucre ajoutés + 1/2 banane + 1/2 orange + café pour ceux qui se demandaient). Bref j'avale la chose, fais ma vaisselle et entend la porte sonner. Dorothy est partie ouvrir. Je traverse le salon et entend "hi, I'm Marion's brother"... mon fréro chéri adoré!!!!!!!!!!!
Petite journée de visite du campus et déjeuner chez Burgers&Brew (salade césar avec sauce à part... et cheecake ^^' ). TROP bien de t'avoir vu, ça m'a fait tellement plaisir!

-ce soir: je me tate: ciné à $5 ou salsa ??

- demain soir: Cirque du Soleil!! Avec Manon et Lillian et Sakiko. Lillian m'a dit ce soir que ça lui dirait bien qu'on se fasse des MJ nights de temps en temps... oh yeah...

vendredi 6 janvier 2012

5 janvier

Ce matin on décide de passer notre dernière matinée au Getty Center. Joe nous amène en voiture là-bas, on ira à l'aéroport en bus. Manon et moi sommes d'accord : aucun regrets, cet endroit est sublime.



De grands bâtiments blancs en haut des collines, avec une vue superbe sur toute la ville, préservée par l'association Getty qui a acheté le haut des collines environnantes. En plus, pas un nuage dans le ciel aujourd'hui.


J.Paul Getty a fait fortune dans le pétrole et s'est mis à collectionner des œuvres d'art qu moment où leur prix était plus abordable, lors de la Grande Dépression. Il est mort en 1976 et n'a donc j'amais entendu parler du Getty Center, qui a ouvert en 97. Le Getty Center est un campus culturel : plus que le musée, c'est également un centre de recherche et d'études.

Après un nécessaire petit café, on fait le Architechture Tour qui nous apprend que pour Richard Meier, l'architecte du centre, un bâtiment doit avoir trois mots d'ordre : « place, order, relashionship ». Il a donc construit le Getty Center pour qu'il s'inscrive dans son environnement et promeuve ( ?! ce verbe est vraiment bizarre) les relations humaines.


Pour le côté « place », les bâtiments s'inscrivent dans le paysage en ce qu'ils sont construits avec des matériaux naturels, de la « travertine » d'Italie, de l'aluminium et du verre, le tout dans des teintes naturelles : vert, blanc et parme. Les bâtiments suivent deux axes à 22.5° qui sont parallèles à la freeway en bas de la colline et à la grille que forme les rues de Los Angeles. Les espaces sont conçus pour porter le regard vers les vues magnifiques de la ville et il n'est pas rare de trouver des encadrements en pierre, à l'extérieur, aidant à cadrer des photos de paysage.


L' "order" est promu par le côté épuré et géométrique de ces buildings. 


Ils sont tous harmonieux entre eux, construits dans les même matériaux et reliés au sous sol à cause de l'intérdictio de construire au dessus de deux étages.
L'intérieur est tout vitré pour exposer les tableaux à la lumière naturelle, les œuvres ayant besoin d'un lumière spéciale se trouvant aux sous-sols. 


Les expos sont rangées par ordres chronologique et on passe faire un tour du côté des impressionnistes et de la photographie.


Quant à la promotion de la relationship, elle se trouve dans les dimensions des dalles au sol : des carrés de 30inch, la mesure apparemment parfait pour être à une distance convenable d'un interlocuteur selon nos normes occidentales.

On fait également le tour des jardins qui doivent être encore plus beaux en été. Les cinq sens sont éveillés par ce jardin conçu par un peintre.

Il est déjà 2pm, on doit quitter ce petit coin de paradis, choper notre bus et être à l'aéroport vers 3h/3h30... ou pas. C'est que ça nous était pas vraiment venu à l'idée qu'il pourrait y avoir des embouteillages un jeudi à 2pm..
Quand on arrive à LAX, il est 4:19. Notre avion décolle donc dans... 3 minutes.
Oui, c'est mort.
On attend au guichet que quelqu'un veuille bien se bouger les fesses pour nous dire ce qu'on doit faire.

Mais apparemment quelqu'un là-haut a eu pitié de nous : « it's your lucky day ! Your plane has been delayed, you have 30more minutes ».

Works for me !



Pour conclure, je n'attendais pas grand chose de L.A., on m'a toujours dit que c'était trop grand et moche, ce qui est le cas, à quelques petites rues et parcs près.
A part ses must see dont on a vite fait le tour, L.A. N'est finalement pas une ville où il fait bon être touriste, à moins d'être millionnaire (je ferais tout de même remarquer que le Beverly Hilton a l'extérieur d'un immeuble HLM et se trouve coincé entre deux routes à 4 voies...).
Mais les rencontres, les MJFacts à gogo et l'ambiance de certains lieux m'ont donné envie de découvrir ce que cache vraiment cette ville. Connaître la vraie vie de L.A., les petits endroits crasseux où bouillonne une culture qui ne demande qu'à être découverte, les petits coins paumés où règne le calme et tout ce que les habitants de la ville pourraient me révéler de leurs rêves, de leurs déceptions, de leur réalité.

Mais cet extrait fut quand même bien agréable.




Mes écrits:


les ptites feuilles sont recto verso, quelle galère...

un poème de Rami sur l'amour, que Moe trouvait décrivait très bien ma passion pour Michael...



4 janvier

Levé à 8h, on ne veut pas perdre notre journée.

La plage de Venice Beach au petit matin est très reposante, c'est agréable. 



On nous a prévenu que ce qui fait Venice Beach, ce sont les gens un peu « bizarre » qui y trainent, et c'est pas faux qu'entre le mec déguisé en Winnie de Pooh et l'autre qui chante – hurle- Beat It à tue tête, c'est plutôt particulier.


weed thérapeutique...




 On s'arrête un moment pour regarder les sketteurs sur le parc à skate de la plage.


Après une sacrée petite trotte, on trouve enfin le canal de Venice. Pour ceux qui ont vu Valentine's Day, c'est là où Ashton Kutcher et Jessica Alba vivent (rolala j'ai des référence cinématographiques du feu de Dieu !). Et c'est un joli petit endroit. Les maisons sont adorables et certaines très design, avec parfois cuisine-salon-barbecue-petite fontaine le tout dehors et bien entretenu. On mange nos sandwichs sur un des petits ponts du canal en trainassant au soleil. 



Au bout d'un bon moment, on se bouge direction le bus. Et on marche, et on marche. Le bus nous amène près de la promenade. On passe à l'Apple Store pour confirmer que notre avion part bien le 6, depuis hier on a un tout petit doute. … un doute fondé. Notre avion part... demain !
Holly Fuck*** Sh** !! (© Debra Morgan)

Marion vient juste de nous acheter les places pour Universal Studios avec les $55 qu'on lui a filé hier. Ca faisait des jours et des jours qu'on parlait du parc, trop pressée d'y aller. Quelle loose !!!

Dans une petite lueur d'espoir, on prend quand même le bus pour aller chercher des places et tenter d'y aller. Sauf qu'il est 1pm, qu'il y a minimum 2h de trajet et que le parc ferme à 6pm...
Lors de notre changement de bus, je me rue sur un panneau des lignes, essayant de trouver notre chemin, quand je remarque un homme âgé, qui me fixe le sourire aux lèvre, une fleur à la main. Il vient apparemment de me parler mais j'étais ailleurs. Il répète : « For a beautiful angel » et me tend sa petite fleur bleue. « See you up there » dit-il avant de s'en aller. Flippant. Mais je prend le compliment ^^


Dans les embouteillages, on se résoud à abandonner l'idée du parc. On se dirige donc vers le Grove et le Farmer's Market, le le plan initial de la journée le voulait. Le plan incluait aussi une visite privée des studios Disney qu'Alex nous avait promis la veille, mais on a pas de nouvelles. Quand il m'appellera plus tard dans la soirée, j'apprendrai qu'il n'a reçu aucun de mes textos... mauvais Karma aujourd'hui.
On est toutes tristes et déçues et on a bien besoin d'un remontant.
Je trouve des escarpins rouges et on se ruent à la Cheesecake Factory pour noyer notre chagrin dans de délicieux « original cheesecake with strawberry toping » et « tiramisu cheesecake ».



Le Grove est un endroit tout mimi, comme un petit village animé, mais les magasins sont hors de prix. D'ailleurs il suffit de regarder les gens autour pour comprendre : tous plus fins et mieux habillés que la norme Américaine, les marmot en Ralph Lauren et le caniche dans les bras.

On tombe sur un magasin génial : AmericanGirls. (http://www.americangirl.com/index.php ) Un magasin où les petites Américaines peuvent choisir leur poupée, l'habiller, lui acheter une tonne d'accessoire et regarder les DVDs ou lire les livres qui racontent l'histoire de ladite poupée. 


Il y a Addy, la petit AfroAmericaine qui s'est échappée de l'esclavage (bah voyons), Josephina la petite mexicaine qui a perdu sa maman, July, la petite blonde des 70s, Kaya, la Native American, Kit, des années 30, Marie-Grace & Cecile de la Nouvelle Orléans de la fin du 19th, et bien d'autres.
Tout est là dans le magasin, la panoplie complète. On peut même ammener sa poupée chez le coiffeur ou à l'hôpital si elle a besoin d'une nouvelle coupe ou s'est cassé quelquechose... 


En haut du magasin, un café spécialement conçu pour que les petites filles, accompagnées du porte monnaie gonflé de maman, viennent prendre un bon goûter avec leur poupée sosie, qui peut d'ailleurs porter la même tenue puisque le magasin vend les tenues en taille enfant également. En fait à y réfléchir ça fait un peu peur, mais niveau marketing ils ont fait fort.


Il est 5:30pm et il fait déjà nuit. On se redirige vers le bus mais faisons dabord une escale au Urban Light monument, sur le parvis du musée d'art contemporain. Reférence cinématographique du tonnerre#3 : No Strings Attached (Sex Friend pour le titre « français »). Ce sont les fameux lampadaires où ils passent leur St Valentin.



Le bus met des plombes à arriver, et il est bondé. A l'intérieur, le mec collé derrière moi écoute sa musique super fort. Je reconnaît la façon de chanter de Michael mais impossible d'entendre la mélodie. Au bout de quelques seconde le refrain arrive : Heaven Can Wait.

Ce soir, soirée télé : Hancock (et 5 pages de pub), et dodo.
3 janvier

Le lendemain, c'est UCLA, un très joli campus de briques rouges où on rejoint Marion, une pote de Manon (merci parents pour ces prénoms originaux...).

petit Starbucks du matin. La serveuse prend mon "Marion" pour un "Myriam" et ne comprend tellement  rien à "Manon" qu'elle fout un smiley à la place XD

la mascotte de UCLA est celle de tout l'état de californie: l'ours!

ils sont tout aussi présent et non peureux qu'à Davis

je vous écris ces lignes sur une pelouse en attendant Marion

le bâtiment principal de UCLA


Lèche vitrine (et hop ! Une paire de boucles d'oreilles), retour sur le Santa Monica Pier d'où je vous écris depuis une petite maison de Lifeguards sur la plage.
 


Re-shopping (et hop ! Un sac et une écharpe). De PYT dans un bar à un mix de Dancin'Machine chez H&M, les MJFacts rodent...


Ce soir : salsa ! Très sympa, on s'amuse bien.
A un des danseurs, au classique « where ' you from ? » je répond « Paris » et reçoit en retour un « oh cool, je suis de Paris aussi ! ». Alexandre est un ingénieur diplomé de polytechnique qui s'est retrouvé un peu par hasard à bosser pour Disney, il habite à L.A. Depuis 4 ans. Quelques danses plus tard je le retrouve et on continue notre discussion :
« Alors vous avez fait quoi depuis que vous êtes arrivées ?
-Hollywood bld, Griffith Observatory, Forest Lawn, …
-Pour Michael Jackson ou rien à voir ?
-Mmmh.. oui, à vrai dire, je suis un peu fan de Michael.
-Sérieusement ?
-... Oui ?
-Je suis fan aussi...
De fil en aiguille j’apprends qu'il a fait le HIStory Tour et qu'il tout aussi à fond que moi. Bref, sacrée coïncidence.
Notre discussion porte aussi sur les voyages : il revient juste de la Nouvelle Orléans et confirme une idée qui me trottait en tête : prochaine grosse destination : New Orleans pour mardi gras !! (edit : je viens de regarder les prix... ça attendra un autre espace temps...)

Vers 1h30 (heure de fin des soirées ici, on l'oublierait presque après 10 jours à Saint Martin), on va se prendre des tacos de fin de soirée.