mercredi 29 février 2012

Le gros évènement de la semaine: la venue de Miss Angela Davis!!
Un discours super intéressant, des intervenants étudiants et prof géniaux, beaucoup de bon sens, beaucoup de rêves, d'imagination et d'inspiration. Mettre tout ça en pratique est une autre affaire biensûr, et aux rêves bienfondés je reprocherais le manque d'arguments concrets, as usual. Mais ça n'était pas le point de la conférence qui n'a duré que quelques heures. En tout cas, on en ressort transformé.


Ma prof d'African-American Studies et Angela Davis

Ce week end : San Francisco !
Trois jours à SF qui commencent donc vendredi.
Arrivée à Fishermarn's Wharf, petite ballade, Chinatown, petit beignet à la pâte d'haricot rouge (le dessert blanc qu'on avait pris mom!), on finit l'aprèm à la bibliothèque en face du Civic Center. Une file immense s'étend sur toute la place jusqu'à un bâtiment où ont lieu les auditions pour America's Got Talent...Et puis direction l'hostel juste à côté de Union square.




Lendemain castro, haight/ashbury, Golden Gate Park, petit café avec Sam, Damien et Hannah, et dîner Indien. Après ça, on se tape l'incruste dans l'hôtel où s'est créé l'ONU. On croyait qu'ils avaient un ascenseur en verre, mais on s'était gourré d'hôtel. Du coup, direction le bon hôtel et zioup ! Ascension jusqu'au 32e étage (dommage qu'il n'y en ai pas eu plus) dans la cabine en verre. Fun ! Et on redescend tout ça à pied ^^


Dimanche: petite galerie d'art pour regarder quelques clichés des Beatles, d'Obama, de MLK Jr, de Jimi, et autres confrères Rolling Stoniens. Ensuite direction Japantown. D'extérieur, ça paye pas de mine, mais les ptits bijoux se cachent dans le mall! Sushis/Ramen/teriaki et autres mets yum-yummy, glace en forme de nounours, crepe en forme de poisson et plein d'objets inutiles qu'on a envie d'acheter parcequ'il sont plein de couleurs et parceque, justement, ils sont inutiles.

fourés à la pate d'haricot rouge, teeeellement bon!!

petite glace au café avec fraises et chantilly, happy face ice cream!

crêpe en forme de poisson, toute chaude et fourrée à la pâte d'haricot rouge (Tayaki)


Après Japantown, on se trouve un bar près de la station BART pour suivre le All Star Game. Go West! Et ziup! On a gagné! Merci Kobe et confrères. In the meantime, un concours de poulet a eu lieu dans le bar: à celui qui avalera le plus de leur poulet mariné dans je ne sais quelle sauce over-sucrée. Comme expected, c'est le ptit mec tout fin qui a gagné, plus d'une centaine de pilons de poulet!



BART et Amtrak retour à Davis!

mardi 21 février 2012


Ce week end : Yosemiteeee !!!

mais avant ça petite soirée le vendredi soir, chez de parfait inconnus qui possédaient un furet, fait notable.

  


On part donc samedi matin pour le superbe parc national, avec Dom, Sam, Dam, John, Tugrul, Anibal, Hannah (une pote de Dam), Manon, et Zack.

4 heures de route, un arrêt à Merced, petite ville sans grand intérêt.





Dans les environs de Yosemite, on est loin d'être arrivés : il nous faudra encore une heure de perdition dans les routes de montagnes sinueuses, à constater qu'on est au fin fond de la zone rouge du réservoir d'essence, en pleine nuit, dans couverture réseau, et pas un chat dans les alentours.

Mais quand on arrive dans notre chalêt : waaaahh *.*
Le paradis, un petit (immense) châlet cosy, avec TV, DVD, Stereo, et surtout mezzanine, cheminée et... jacuzzi extérieur !





A ce moment précis, on regrette de ne l'avoir réservé que pour une nuit.
Biensûr, on teste le jacuzzi, bien chaud, coloré, avec bulles. On fume dans la nuit glacée. A deux reprises, on sort même du jacuzzi, en maillot, dans le froid glacial et on va s'allonger dans la neige... c'est bon pour la circulation il paraît. En tout cas, c'est bon pour les fous rires !



  


 

Petite douche bien chaude, pizza, petit thé, semblant de révisions de mon mid term, jeux de cartes, et zou, au dodo.


Le lendemain, hiking au programme !

Le paysage est juste magnifique. Je ne peux m'empêcher d'imaginer les Natives sur ces terres, j'aurais vraiment aimé pouvoir faire un retour dans le temps, me rendre transparente, et les observer vivre ici. Les montagnes, les redwoods, les sequoias, la neige, les cascades, tout ça aspire à l'aventure !








On grimpe donc dans notre montagne jusqu'au moment où la piste passe de neigeuse à franchement glacée. Et là, les fous rires commence. Si monter était périlleux, descendre était comment dire... sur les fesses.






 


 


Deuxième ballade dans les séquoias, avec bataille de boules de neige à la clée.



Et un coyote sur la route du retour!


Bref, une journée de marche très très sympa, dans un environnement paradisiaque, avec le petit air de noël qui m'a manqué dans les caraïbes.

mercredi 15 février 2012

Petit résumé de ce retour au quotidien Davissien:

- ai vu une conférence de George Porter, un pilote de la Seconde Guerre mondiale, de 90 ans qui est un ancien Tuskegee Airman. La 332nd Fighter Unit (ses pilotes étant connus sous le nom de Tuskegee Airmen) était une unité de l'aviation américaine exclusivement constituée d'Afro-Américains étant donné que l'armée était encore ségrégationniste à l'époque. Les autorités supérieure de l'armée n'ont confié à l'unité que des missions de base, en retrait des grosses action. Jusqu'à ce qu'ils aient dû se rendre à l'évidence: ces pilotes n'étaient pas bons, ils étaient excellents. Dans l'Amérique encore largement tachée de racisme à l'époque, les Tuskegee Airmen ont du redoublé d'effort pour être un minimum considérés. Comme nous l'a dit G.Porter, ils ne devaient pas simplement être bons, ni même excellents, ils devaient être deux fois meilleurs que les autres. Et ils l'ont fait, ils ont explosé tous les scores aux tests qu'on leur donnait et se sont vu confier des missions plus importantes. Ils ont notamment participé à l'Operation Torch en Afrique du Nord. 
Bref, un discour très émouvant de la part de ce vieux monsieur, dans le cadre du Black History Month. Mais comme Mr Porter l'a rappelé à maintes reprises, "it's not about African-American History, it's about American History". 
Avis d'ailleurs partagé par de nombreuses personnes qui argumentent que le Black History Month est un non sens complet. Et ils marquent plusieurs points: pourquoi raconter l'histoire d'une partie intégrante des USA simplement pendant un mois. Est-ce qu'il y a un mois de l'histoire blanche Américaine? A quoi sert-il d'apprendre aux enfants qu'untel et untel sont à la base de telle ou telle invention s'ils n'ont pas de contexte auquel rattacher cette histoire? 
D'autres avancent le fait que le Black History month a surtout pour vocation d'éveiller les consciences aux enjeux d'aujourd'hui, aux problème toujours irrésolus.

Petite vidéo de la conférence en question: ici


- Du coup dans le cadre de cette intervention et de mon cours d'African-American Studies, je suis allée voir Red Tails, le dernier George Lucas qui justement parlent de ces Tuskegee Airmen.
Lame. Totally lame.
Le thème était bon, le scénario déjà écrit par l'Histoire et par ces hommes. Mais les dialogues étaient tous pourris, les effets spéciaux n'en parlons pas et la musique, ah la musique mais par pitié messieurs et mesdames les Américains, arrêtez avec vos orchestres mélodramatiques en volume 500 décibels quoi!
Bref, franchement pas une réussite. Bon, apparemment, comme le cast était entièrement Afro-Américain (et masculin au passage...) Lucas n'a pas ou très peu reçu de financements. Du coup il a sortit l'argent de ses poches, ce qui n'aide pas franchement à avoir les effets spéciaux dernier cri. Mais quand même.



- sinon j'ai eu un 70/100 dans mon cours de Politique ce qui est tout pourri. Certes, en note française ça me fait 14/20 ce qui est défendable. Mais ici tout ça est réduit à un C comme "médiocrité". Tanpis. Cette classe est super dure, j'ai pas fait la moitié des readings et puis de toute façon ça ne compte pas pour mon année. Ca fait juste mal à l'ego c'est tout. 
Mais je me suis rattrapée en African American Studies avec un 20/25 et en Chicano Studies avec un 19/20.

- J'ai encore pleuré en cours, Chicano Studies cette fois-ci. Un film sur les gangs de L.A. (les Bloods et les Crips). Entre autres, des témoignages de gars qui voulaient se sortir de leur ghetto après avoir fait un tour par la case prison, mais qui se sont vu fermer toutes les portes au nez et qui sont retombés dans leur merde. La Watts riot de 65, celle de 92 avec le tabassage de Rodney King, les gamins qui ont leur premier flingue à 10 ans. Et tout ça à quelques blocks de Rodeo Drive, Santa Monica, Hombly Hills & cie. Le tout complété par les plans finaux: des visages de femmes en pleur, le nom de leurs fils, neveux, frères assassinés à 20 ans maximum. Bref, yavait de quoi chialer.
Je me demandais pourquoi j'avais "where is the love?" dans la tête après ça mais j'ai tilté:
"the big CIA, the bloods and the crips and the KKK" fait partie des lyrics.





- On est allés voir The Artist hier: j'ai adoré! Superbe image, on pourrait faire des arrêt image toutes les secondes et on aurait que de magnifiques photos. On a bien rit, bref je recommande pour ceux qui ne l'auraient pas vu! Je dirais même plus "wiz plaigeur"! 



- la semaine prochaine, on a une guest star sur le campus: ... Angela Davis!!!! Je suis so excited d'assister à sa conférence (sur le mouvement Occupy a priori).



- que dire de plus... mmmh... ben disons que ce matin, à la station de train, je suis allée récupérer un ptit paquet d'1m80, brun, regard intense, superbe sourire, dégaine de fan de Laker's...
mon chéri est arrivééééééé


Bref, à dans 3 semaines!


PS: j'ai faillit oublier... J'ai changé de couleur de cheveux!!!! Bon ok, je ferais mieux de dire "je me suis fait une couleur", parceque le resultat est presque identique à ma couleur naturelle, en plus roux... bwarf.



jeudi 9 février 2012



Et pendant tout ce temps-là, à la maison, la troisième guerre mondiale se préparait.
Vous avez surement commence à cerner le personnage de Dorothy au fil de mes articles. En résume, une maniac-psychopathe manipulatrice et spécialiste dans l’art de vous stresser et de faire de vos journées des enfers vivants. Ma nature de victime “oui oui” je déteste les conflits et donc me plié aux contraintes de mon environnement n’aidant franchement pas.
Les faits furent donc:
Dorothy invite “gentiment’ MC et maman à rester chez elle, pendant que –de toute façon- elle n’est pas là. Elle le présente comme une faveur qu’elle nous rend mais en y réfléchissant, c’est un peu la moindre des choses. Je vis la aussi non?
Bref, donc maman et MC dorment ici quelques nuits. Il gèle a mort. Dorothy m’a dit que compte tenu des différents qu’elle a eu avec Kate, il serait préférable qu’on n’utilise pas la cuisine. Du coup je suis allée parler à Kate pour lui demander et apparemment ça ne lui posait pas de problème.
Bref donc on utilise la cuisine pour un petit dej, un diner et un lunch. Et là, c’est le drame.
On a malencontreusement oublie des pates dans une casserole, qui est donc restée là un jour. Ca a déclenché le conflit. Kate envoie un mail a Dorothy méga énervée, genre que fou le bordel total à la maison. Dorothy m’engueule me faisant comprendre que c’est pas parce qu’elle n’est pas là que je peux arrêter de nettoyer la maison de fond en combles.
Ça se finit donc à l’hôtel.
Les jours suivants je vais m’expliquer avec Kate, la tirant de force de sa chambre dont elle ne voulait pas sortir prétextant qu’elle « avait beaucoup de boulot ». On parle et je comprends très vite son problème : elle se sent persécutée. Pour elle Dorothy me préfère clairement et la maltraite elle. Ce qui n’est, soyons honnête, pas faux. C’est une pain in the ass avec moi mais avec elle c’est encore pire, parce qu’elle ne lui passe pas la couche de pommade dessus. Quoi qu’en y réfléchissant, au moins c’est moins pernicieux.
Je fais donc co ;prendre a Kate qu’on est deux dans la même merde, que par exemple elle n’a jamais demander a Kate de faire le gros ménage de la cuisine, ou de nourrir le chat, ou d’arroser les plantes, ou de sortir les poubelles.
Cette femme est tellement psychopathe que rien de d’approcher la maison je stresse. Le matin quand je me brosse les dents, la seule pensée que j’qi c’est : « fait gaffe, j’espère qu’il n’y a pas le moindre cheveu par terre ou le moindre gramme de poussière nulle part. »
Du coup une certaine solidarité s’est installée entre Kate et moi. Dorothy m’a envoyé des mails me disant en gros de lui reporter tous les échanges que j’ai avec Kate, pour qu’elle puisse les analyser. Nan mais sérieusement ?
Inutile de préciser qu’elle a refusé que Zack dorme à la maison. Fallait bien que j’essaie quand même. Mais honnêtement tout comptes fait, le plus loin je suis de cette maison, le mieux je me porte. Le seul problème étant que du coup pendant 3 semaines on va devoir squatter chez les gens. Les internationaux ici, et Manon en particulier, sont adorables et m’ont tous offert de nous aider mais ça n’empêche que tout ça est pretty messed up.
Je vais passer 3 semaines géniales avec mon chéri mais quand il va partir, je sens le moment pire que pourri : plus de copain, que des finals et autres papers, et de retour chez la sorcière qui s’amuse à me pourrir la vie.



Les visites de la semaine qui suit se font surtout sur mon campus et dans les environs. La dernière étape ? San Francisco. Au menu : du shopping, des dim sums, chinatown, le golden gate, les sea lions, lombard street, fisherman’s wharf. Bref, de parfaites touristes.
L’expérience dim sums fut bien marrante, un immense restau plein à craquer (on a attendu une demi-heure pour avoir la table) remplis d’asiatiques, preuve qu’il devait être bon. Le concept : tu t’assoies, tu attends que les chariots passent a cote de toi, et tu prends dessus ce que tu veux.
Un constat assez dur a SF : la pauvreté. Faut dire qu’on avait choisi la mauvaise rue (n’allez pas aux best westerns de 7th street si vous êtes tout seuls a SF !).
Vendredi soir on doit dire au revoir a MC, et samedi matin je fais un dernier bisous a ma maman avant de rentrer a Davis.
Deux superbes semaines, merci beaucoup a vous deux pour touuuuut ça, j’ai été bien gâtée comme il faut ! Et encore des énormes bisous


Notre deuxième gros week end ira rencontrer le soleil du sud. Sur la route du sud, escale à Pismo Beach. On mange du requin (dellllllicious!) et observons des milliers de papillons Monarch concentrés sur quelques arbres.
requin et choux colorés!
Les Monarch, que maman nous a vendu comme "faisant la taille de ma main!" et qui ont en fait une taille plutôt normale. Mais tous concentrés au même endroit c'est pretty impressive!

En arrivant près de Santa Barbara, on fait un détour par Los Olivos, Solvang et bien sur le petit bijou du coin : Neverland (ancien petit bijou du moins).

Neverland est la première étape. On y arrive quelques minutes avant le coucher de soleil. On a failli louper le portail tellement il est modeste et tellement cette région est vaste est assez vide. C’est le premier portail du ranch bien sûr, on n’a pas pu aller plus loin. Deux gardes étaient là à jouer ou faire semblant de s’entrainer au combat. Ils ne sont pas autorisé ni à nous faire rentrer ni à nous donner quelque info que ce soit, comme l’identité des propriétaires (qui est si j’ai tout bien compris de tout ce que j’ai lu, une banque, Colony Capital.) Ils me maintiennent aussi qu’il n’y a jamais eu personne ici depuis que Michael est parti en 2005. Lol comme on dit… Quelques autres fans arrivent juste après nous et on échange quelques mots, ils étaient a la cérémonie des enfants sur Hollywood Boulevard la veille. Je laisse mon ptit mot sur une pierre a cote des centaines d’autres qui y sont inscrits. Il y a une grosse représentation des fans français ici ! En ce qui concerne l’accès au ranch, les deux gardes sont assez drôles parce qu’ils protègent le seul endroit qui a un portail. Pour tout le reste (pour ce qui ne savent pas à quoi ressemble Neverland) c’est une bête clôture comme on en trouve dans les fermes classiques, juste histoire de délimiter la zone « là c’est à moi… ah, là c’est plus à moi ». J’espère revenir et essayer d’en voir plus. Quand on quitte l’ancien pays en chantée, ses collines sont toute rose, et le soleil se retire lentement.







extrait des centaines et centaines de mots inscrits un peu partout autour du portail






La route nous fait passer dans Los Olivos, un mignon petit bled obviously assez fortunée, plein de galeries d’art et de dégustations de vins. On s’arrête un peu plus loin, à Solvang, un village danois ou les maisons sont restée dans le style danois. La nuit venant de se coucher, toutes les petites lumières s’allument. C’est super cute, on se croirait a Disneyland.







A Santa Barbara, l'hôtel est le meilleur qu'on ai eu et nos petits dej se font dans un restau super rétro avec néons, vieilles pompes à essence, anciens téléphones et tableau old school. (Mom, MC j'ai besoin de vos photos d'iphone!!)


Journée Santa Monica – L.A. ! Le plan d’attaque est établit: Griffith Observatory pour avoir le signe d’Hollywood, Walk of Fame pour les étoiles, Getty Center pour la vue et le muse, et Santa Monica Pier pour le coucher de soleil.









Certes, j’avais déjà tout fait, mais c’était toujours aussi beau ! Sur Hollywood boulevard, ma mission : trouver les empreintes de « Michael » que ses enfants avaient fait l’avant-veille. Problème : elles étaient en train de sécher. Ou est une information que j’ai obtenue après avoir parlé a trois types différents, le tout résultant en une prise contorsionneuse de photo qui n’e rien donne du tout.











Plus tard en regardant la cérémonie ici link je suis plutôt hallucinée par l’agressivité des photographes qui hurlent sur les gamins comme si c’était du bétail. Sérieusement ya des claques qui se perdent. Idem pour le Justin Bridou qui bousille Rockin’ Robin. Nanmého !





Santa Barbara sera notre visite de la journée. On commence par sa jolie mission de la ville, puis par l’ancienne Courthouse toute blanche. J’essaie de capter ou se trouve le tribunal où Michael a été jugé en 2003 sans succès.











Apres ça, direction centre-ville de SB et journée shopping !! Qui se finit sur le pier à manger du homard et un bon cheesecake. Yummy.