vendredi 25 mai 2012

21 - 24 mai


Lundi: cours de politique comme je vous l'ai raconté, avec exposé express non préparé :s
Et barbecue en fin de journée.

Mardi: mm... à part les cours je n'ai  aucun souvenirs de cette journée... O_o !
Pour la peine je vais en profiter pour dire un coucou à mes lecteurs, des quatre coins de la planète apparemment. Surfeurs perdus ou lecteurs assidus, je vous salue.

pages vues



Mercredi: machine, douche, courses, étendage de linge, boulot, farmer's market, et pic nic à l'arboretum. Ils étaient censés passer Avatar (non pas qu'on aime ce film mais c'était dehors et gratuit alors pourquoi pas), mais l'écran est tombé et le projecteur s'est cassé... on se contentera du pic nic!

Jeudi: aujourd'hui j'ai éclairé ma classe sur la dimension politique de l'art de Michael. Comme prévu, personne n'avait capté le message politique derrière la 2e partie de Black or White, ce qui nous a tous porté à réfléchir sur le degrés auquel l'industrie musicale et les médias en général peuvent manipuler et modeler l'art de "leurs" artistes. La 2e partie de Black or White a été censurée aux USA (en France aussi je crois) et quand ça passe (entre 1h et 3h du mat), c'est une version modifiée avec des graffitis ajoutés là où il n'y en avait pas.
Je vous ai posté mon essai et mon exposé était tiré de mon paper mais je vous la refais en français et en résumé, pour ceux qui ne sont peut être pas familiers avec [em-jay] comme ils l'appellent ici.

Après un clip louant la diversité et la tolérance entre les peuples, les couleurs, les religions, les genres, Michael ajoute une seconde partie à sa vidéo, bien moins mainstream ce qui lui a valu de nombreuses critiques, une obligation à s'excuser, et la censure.
Le refrain de Black or White répète que si tu veux être le/la baby Michael, ça n'a aucune importance que tu sois noir ou blanc. Mais la Panther Dance (la 2e partie du clip) change le message: si, justement, ça change beaucoup. 
Le clip sort en novembre 1991. 
- Les Etats-Unis sortent d'un décennie de Reaganisme, la War on Drugs et le Tough on Crime fait monter le taux d'incarcération des minorités en flèche. 
Evidemment, quand on puni la consommation/détention/vente de crack 100 fois plus sévèrement que celle de la cocaïne, ça fait des disparités entre les classes économiques. Quant aux arguments avançant que le crack est plus addictif ou destructeur que la coke, c'est du bullshit dont le congrès s'est rendu compte et qui l'a mené à rétablir un rapport un peu plus juste dans le Fair Sentencing Act de 2010, mais qui reste toujours à 18/1 en ce qui concerne la disparité dans la sévérité des sentences. 
(cf un rapport de la commission des sentences, au Congrès en 2002, p.62 pour les stats démographiques quant à la consommation de crack et de coke).
- La gentrification et le white flight continuent et les petits business quittent le centre pour s'exporter là où les classes supérieures vont s'installer, dans les suburbs.
Les ghettos s'accumulent et s'étendent. Le taux de criminalité atteint un pic en 1991/1992 (pour ensuite diminuer) et les premiers concernés (assaillants ou victimes) sont les Afro-Américains ( cf un rapport datant de 1993 du Departement de Justice p. 18, 20 et 22)
- le 3 mars 1991 (soit 9 mois avant la sortie du clip) Rodney King se faisait tabasser par la police. 13 jours plus tard, Latasha Harlins, 15 ans, tuée par balle par la propriétaire d'un magasin où elle était venue acheter du jus d'orange.

En bref, les conditions socio-politico-médiatico-économiques n'étaient pas franchement au top en 1991 au sein de la communauté Afro-Américaine.

C'est donc dans ce contexte que sort Dangerous, Black or White, et son clip.

Michael est une Black Panther, le message est clair. Du mois pour lui même.

L'action se passe dans une allée sombre et vide, où les poubelles et les magasins à l'abandon évoquent le ghetto.


Pas de musique, simplement les cris animaux de rage de Michael. Ses émotions sont confuses, il y a tellement en lui qu'il s'exprime sans transition, passant de la rage à la tension sexuelle, à la douleur. 


Ce qui a choqué l'Amérique, alors que 500 millions (non ya pas trop de zéros) de téléspectateurs ont regardé la première du clip, c'est le caractère sexuel et violent de la panther dance, qu'ils n'ont pas saisi du tout.

Michael en effet explose les vitres d'une voiture et d'un magasin, sans raison apparent (comprendre par là, sans raison qui ne requiert un minimum de réflexion de la part des spectateurs, ce qui n'est pas le fort du public idéal des grands groupes).
Quand il détruit une bouteille d'alcool, Michael se révolte contre les plaies de l'alcool et de la drogue au sein des communautés "minoritaires", dont les conditions lamentables les poussent à la consommation de ce genre de produits.
Quand il explose les vitres de la voiture, c'est pour exprimer son raz-le bol du fait que dans le pays de la liberté, de l'opportunité, de la justice "aveugle", une bonne partie de sa communauté ait entré le pays en tant qu'esclaves et se retrouve maintenant au fin fond de l'échelon social, cantonnés dans des endroits délabrés.
Les poubelles qu'il balance dans les vitres du magasin, évoquant aujourd'hui dans les esprit les émeutes de Los Angeles qui auront lieu un an après la sortie du clip, sont là pour montrer que la violence est le seul moyen d'expression qui leur reste. La non violence n'a pas marché, Michael est une Black Panther.

Mais le message était trop radical, et trop subtile.
La panther dance est censurée, Michael doit s'excuser publiquement et la séquence ne sera diffusée que tard dans la nuit sur les chaines spécialisées.
Et encore, la séquence diffusée a dûe être modifiée. "Ils" ont imposé à Michael de rendre sa violence "intelligible", en inscrivant des tags racistes sur les vitres qu'il détruit. 
Ils ont donc complètement modifié son message. Michael, dans cette vidéo du moins, ne se battait pas contre le KKK, les néo-nazis ou les insultes racistes ouvertes. Non, il se battait contre quelquechose de bien plus profondément ancré dans la société. Contre le racisme institutionnel, contre les disparités et les inégalités structurelles, pas contre des groupes marginaux aux idées clairement extrêmistes.

Version originale à gauche, très difficile à trouver aujourd'hui. Version après censure, à droite.
Comme l'a remarqué Elizabeth Chin dans son essai (je viens de remarquer que le liens que j'avais fourni dans mon article sur le paper n'est plus accessible, si vous voulez l'article de Chin, je l'ai), c'était très maladroit de la part de quiconque a rajouté ces graffitis d'avoir inscrit "KKK rules" de cette manière.
Le graffitis fait parti de l'art urbain, venant en grande majorité (totalité?) du mouvement hip hop, un mouvement Afro-Americain à la base. Donc un raciste affirmé, qui plus est membre du KKK, n'aurait jamais adopté un style d'expression d'origine Afro-Americain comme ça. Ce qui prouve à quel point la censure se fout de la complexité de la situation.

Et biensûr, la vidéo:


Comme il l'a dit dans une interview de 1999 sur MTV, "I think people at the time were concerned about the violent content of the piece but it's like... easy to look at..."
ici à 5:00:



Vendredi: je susi censée bosser mais je suis e train d'écrire ces lignes... hum. dans 2 heures, départ pour San Diego!

lundi 21 mai 2012

USA playlist

La fin de mon dernier article sur ce week end m'a fait penser que pour vous retranscrire l'ambiance ici, les textes c'est top, les photos ça aide, les vidéos c'est encore mieux. Mais ça manque cruellement de musique tout ça!

Voici donc une playlist non exhaustive de ce qui passe en boucle à la radio et qui du coup constitue nos fonds sonores (la musique est omniprésente dans ce pays).

Je tiens à vous prévenit tout de suite: c'est rude. Comme je viens de vous le dire, c'est ce qui passe à la radio quoi. Et Justin Bieber passe à la radio, par exemple....
Ouais, parfois c'est dur, surtout au début. Mais après, ça devient associé aux moments que je passe ici, du coup faut imaginer ça avec des paysages de rêve, des amis géniaux qui chantent à tu-tête et qui sautillent de partout dans la voiture, les cheveux au vent. (on se défend comme on peut)

La plupart datent du début de l'année ou de l'année dernière mais sont tellement bombardées à la radio qu'elles méritent leurs places dans la liste. Yen a même qui sont très vieilles mais que j'associe avec nos road trips/soirées/cette année en général anyway.


  • Katy Perry ft Snoop Dogg - California Gurls
  • Carly Rae Jepsen - Call Me Maybe
  • Justin bieber - Boyfriend
  • Fun. - We Are Young
  • Katy Perry - Part of Me
  • Gotye ft Kimbra - Somebody That I Used To Know
  • Maroon 5 ft Christina Aguilera - Move Like Jagger
  • Hot Chelle Rae - Tonight Tonight
  • David Guetta ft Usher - Without You
  • Flo Rida - Good Feeling
  • Pitbull - Back In Time
  • LMFAO - I'm Sexy And I Know It
  • Pitbull ft Chris Brown - International Love
  • Pitbull ft NeYo - Give Me Everything Tonight
  • Katy Perry - Last Friday Night
  • Metronomy - Corinne
  • Metronomy - The Bay

Liste non exhaustive, les protagonistes davissiens passant par là sont appelés à soumettre toute suggestion ^^

(Je tiens à re-préciser que s'il y a certaines chansons là-dedans que j'apprécie pour elles-même, je suis consciente que la grosse majorité est absolument inaudible quand il n'y a pas de souvenirs associés avec. Les USA m'ont changé mais pas à ce point quand même...)

Week end cyclisme


Week end de foliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie !!!


Petit Road Trip avec Manon, Damien, et Justine pour suivre Tom, le frère de Damou qui est cycliste et faisait le Tour de Californie.

Départ jeudi dernier en fin d'aprèm.
On va dabord chercher Justine à Richmond, une amie de Damien de SciencesPo qui a passé son année en Georgie,  et zou, c'est parti pour l'aventure.

Justine est gentille. *point* (private joke)

Naaa, Justine est génialissime oui! ça fait cinq jours qu'on se connait (à l'heure où j'écris ces lignes) mais on a l'impression que ça fait cinq ans.
Damou nous conduit donc jusqu'à Mojave où on passe la nuit dans un Motel 6 (notre partenaire du week end...) avant de repartir le lendemain matin pour Big Bear Lake.


on se fuel up avec un ptit dèj macdonaldien

Nous sommes en plein désert de Majave, de looooongues routes toute droites et des paysages secs:



au moment de déclancher de retardateur: "aaaahhhh dépèèèèche ya un camion qui arrive!!!"
Bref, on roule, on roule, jusqu'à arriver à Big Bear Lake pour la sixième étape du Tour. L'endroit est superbe: plein de petits chalets au bord du lac, des montagnes magnifique, une belle lumière et une ambiance de petit village où il fait bon skier l'hier et se baigner l'été.

On pic nique donc au bord de ce joli petit lac:


Ce après quoi on entame notre phase: good vibes for Tom. Sur notre chemin, une dame de l'hôpital voisin nous a filé des trousses de promotion (ouais, ils font même de la pub pour les hôpitaux dans ce pays...) avec des pastels grasses. What for?! me demanderez-vous. Eh bien sur notre route, nous rencontrons un panneau qui annonce aux cyclistes qu'il ne leur reste que 2Km à parcourir et il ne nous en faut pas plus pour libérer nos âmes d'enfants colorieurs.






Toutes nos bonnes vibrations sont donc envoyées à Tom qui arrive du coup 4e sur cette étape!! 
On va le féliciter à son hôtel avant de se faire un restau italien et de s'écrouler dans notre motel 6.

Deuxième étape de la course (enfin, 7e étape mais 2e pour nous quoi): Mount Baldy, sur les hauteurs de L.A.


Il fait super méga chaud et la montée - en voiture- nous prend au moins 20 minutes. Et dire que les "coureurs" vont pédaler jusqu'à là sous le cagnard en pleine montée ! 

On les attend donc à l'arrivée, où on rencontre une bande de cyclistes qui se déplace par car et qui suivent le tour entre potes. Ils nous offrent à boire, à manger et on discute pendant un certain temps avant de se poster, camera au poing, pour l'arrivée.







Après ça, direction Venice Beach où nous attend notre auberge de jeunesse. enfin, supposément. Sauf que en fait, ils en ont décidé autrement. Notre carte n'a soit disant pas marché du coup ils ont unilatéralement annulé la réservation. C'est parti pour un tour des motel de L.A. ...
Entre la nuit à un bras et la chambre aux vitres cassés et aux draps rongés par les termites, on est bien servi. 

Finalement on se prend une chambre pas trop loin du Santa Monica Pier, où on va passer notre soirée.

Ballade sur la plage et avant de dîner, Manon et moi avons envie de sensations fortes. Justine et Damien, eux, sont un peu moins chauds... mais on les embarque quand même sur le ride.





Petit arrêt photomaton également, où on met 3 plombes à comprendre où se trouve l'objectif XD quelle bande de cas soc' ! (oui Damien, c-a-s *espace* s-o-c  haha)


Dîner Thai et soirée.. mmmh... plein de ... rires? (...)

Le lendemain, TomTom le GPS nous amène au sud-ouest de L.A. alors qu'on était censés se retrouver au nord-est. Merci TomTom...

Du coup on loupe l'arrivée finale de la course =(



Mais on rejoint quand même Tom (nan pas le GPS, mais vous suivez rien vous!) au Marriott (oui monsieur) du Convention Center. 

Dam et sa star de frère
On passe l'aprèm à Santa Monica avant de reprendre la route direction le grand nord, c'est pas tout mais on a cours nous demain!

On décide de longer la côté pour voir Malibu et les belles plages. Sur notre chemin, un polonais avec un casque de sidérurgie. Wtf ?!
Ah mais oui! On est dimanche 20 mai, ya une éclipse à 80% aujourd'hui!
Du coup on s'arrête et le polonais nous prête gentiment son casque pour regarder le soleil qui se fait passer devant par la lune. 

Les plages sont magnifiques, les maisons fabuleuses, la lumière superbe, la musique géniale, la vie parfaite.




Sur la route, on s'arrête à un Motel ... 6, vous êtes trop forts. Pour repartir de plus belle le lendemain matin.

Dépot maison et enchainement avec le cours de politique du lundi. Petit tête à tête avec le prof dans l'asenceur (awkward) et exposé absolument pas préparé, tout en bafouillations et confusionnation. J'ai réussi à récolter un "good! Very good!" du prof qui a probablement dû avoir pitié de ma tête de zombi qui a perdu son anglais ce matin.

Merci à Damou pour avoir fait un courageux chauffeur et avoir supporté 3 pipelettes de filles pendant 4 jours (mais Damou "c'est un super pote pour les filles" de toute façon) et merci à Justine et Manon pour être ce qu'elles sont: juste géniales.


quant à notre playlist road-tripienne, elle fut un peu hétéroclite, au grès des radios -souvent mexicaines- qu'on captait. Mais j'en retient surtout nos chants à tu-tête:

"Tonii-iiii-iiiiite we are young.
So let's set the world on fii-iiiire
We can go brii-iighteer
than the suuu-uuuuun"



"So what we get druuuunk
So what we smoke weeeeed
We're just having fuuuun
We don't care who seeeees
So what we go ouuuut?
this is how it's'posed to beee
Living youuuung and wiiiild and freeeee"

(et là, maman elle est contente)


"Now you're just somebody that I used to knooow"

(mon Dieu qu'il est laid...)


mercredi 16 mai 2012

Yuhuuuuuuu

Il est vivaaaaant!

Je dois rendre hommage ici à Pedro, qui ne passe pas par là, qui ne parle a priori même pas français, mais qui a réparé mon ordinateur!

Du coup les mises à jour ont été faites sur les photos/vidéos  des articles précédents.

Quant à la suite, là tout de suite j'ai un peu la flemme ^^'

Mais en gros: semaine normale, 16/16 à un devoir, 100/100 à un mid term, mon paper de 5 pages rendu, mon paper de 10 pages à rendre demain, mon paper de 25 pages à commencer au plus vite, plein de fleurs dans le jardin, des pastèques dans les magasins, une grosse yoloberry gratuite (mangée il y a 7h30 maintenant et je n'ai toujours pas faim...), et demain: road trip to L.A. !





oh, et je ne suis mise à Pinterest: un site patchwork où tu regroupe les images/vidéos qui t'ont plu en te balladant sur le net. C'est un peu restreint, moins libre que tumblr, pas comme un blog et plus porté sur le scrapbooking ou la photography mais c'est simpa.
Le miens est ici mais franchement sans intérêt pour le moment. Under construction. 

dimanche 13 mai 2012

Vendredi: boulot boulot, as usual, suis à la bibliothèque dans la salle d'ordi mais j'en ai vite marre, du coup je rejoins Manon chez Peets Coffee où on procrastine gentiment à parler d'art, de vie, de pizza, et de choses comme ça. vers 18h on laisse Sam à son boulot (chez Peets) et on se met à la confection de nos crêpes magiques qui nous prennent, par une intervention de l'esprit flemmardieux, une plombe. Du coup on est à la bourre pour notre soirée girly.



Quand on arrive, avec une bonne demie-heure de retard, toutes nos princesses sont là, nos crêpes au nutella vont rejoindre les brownies, cookies, pims, snickerdoddles et autre pizza au nutella. Oui, vous l'aurez compris, la régression est au programmes: Disney movies et hyperglycémie.
On regarde donc Mulan et Pocahontas religieusement. Qu'est ce que c'est bien Disney quand même... 
De toute façon on est toutes des P.Y.T., toutes des Disney princesses 







Samedi: Je belotte pour la Shields, sauf que je me fait avoir: elle n'ouvre qu'à 11h le samedi, du coup je me ballade dans les stands du Whole Earth Festival qui a lieu sur le campus: pendant trois jours, ya des stands de tout et n'importe quoi, tant que ça concerne le bio, l'ecolo, le hippie ou la weed... Et trois scènes sont installées avec des gens qui chantent, qui dansent, qui fument, qui pic niquent. Bref, c'est du Woodstock edulcoré (sans les génies musicaux tout de même).







 Mon ventre crie famine mais ya pas un truc en dessous de $10 (à par les garlic fries with pesto mais franchement, à 34°C ça donne pas envie). Dans la queue qui me sépare de ma soupe verte avocat-kale-concombre-autres trucs verts non identifiés, le mec de devant moi me sort: "tu serais pas française? Je me souviens de toi à la réunion d'accueil des internationaux". Ce qui remonte à... septembre, oui, il y a 9 mois. Ya des gens ils ont des mémoires cheloues O_O ...

A 11h, re-boulot, j'avance pas mal sur mon paper du la semaine prochaine. Je dois analyser The Color Purple de Spielberg dans son contexte social, politique et economique, l'impact qu'il a eu, les critiques et ce genre de chose. Bon je ne vais pas couvrir tout ça, juste le replacer dans l'histoire hollywoodienne, dans la carrière de Spielberg, relayer les plus grosses critiques qu'il a reçu, et finir sur son point positif à savoir la visibilité donnée à la question féministe. Vous aurez ptètre le résultat si vous voulez mais c'est quand même une petite dizaine de pages Word, un peu fastidieux. Je suppose que je partirai plutôt sur une base de "celui qui a du temps à perdre à lire mes papers, peut m'envoyer un mp/mail/inbox/comm/DM et je me ferai une joie de vous envoyer ça."
Et puis, j'en ai eu marre de bosser. Du coup, je suis sortie vers 14h30 rejoindre le ptit groupe qui est venu assister à un des concert sur la scène principale du quad. On crève de chaud, ma minirobe me fait l'effet d'une doudoune polaire. Mais la musique est absolument trop géniale: de la bossa nova/samba jazzy. On danse, on danse, un peu de salsa par-ci, des essais à la samba par-là, on danse on danse. Feels good, life's good.






Une fois le concert fini, direction chez Dalia pour aprèm piscine bien méritée. Bronzage, piscine, jacuzzi, feels good, life's good.




Après débat autour du dîner, on opte pour poulet et legumes grillés au barbecue. Au bord de la piscine, il y a une petite cuisine extérieure avec barbecue. Feels g... ouais, vous voyez l'ambiance quoi.



Pour finir en beauté, les filles restent chez Dalia pour regarder La Belle et la Bête qui n'avait pas marché hier (rah ces films téléchargés jvous jure...).
Sur le vélo du retour je me les caille à mort, temps désertique.

Dimanche: Dorothy a décidé de faire le bruit de trois déménageurs à un match de catch du coup je me réveille à 7h, c'est à dire bien trop tôt. Direction la Shields pour bosser. Fermée. Cette fois-ci je dois attendre jusqu'à midi. Humeur de cochon, c'est pas ma journée. Heureusement ma Manon préférée et son Damou-choo-bidoo-boo me redonnent le sourire. Le mac de Manon va me sauver la vie pour le reste du week end et me permet de vous écrire ces mots (merci mac-de-manon). Après un bon boulot et d'agréables échanges facebookiens, ma soirée semble prendre une direction: petit thé-film.

vendredi 11 mai 2012

chose promie, chose due, j'ai fini de re-rediger mon essai. La flemme m'ayant guete, c'est assez brouillon mais tanpis, j'ai un autre paper de 10 pages qui m'attend.

Bref, voila ce que ca donne:

(l'article de Chin, que je cite frequemment, est super interressant, vous pourrez le trouver ici)



 On November 14th, 1991, an estimated 500 million people watched the full version of the new Michael Jackson video clip Black or White (Phalen, 1991). After that however, because of many complaints mostly from parents, the last part of the clip had to be removed for its alleged violent and sexual content (Chin, 2011, p.58). What many considered a gratuitous controversial dance was in fact a very strong political statement to which happened what happens to most of the heavy protests like this: it was removed by “the higher authorities”. In 2011, Elizabeth Chin published an article related to the underlying political stance of the last part of the Black or White clip. According to her, what is today known as the Panther Dance is the protest of a Black artist trying to free his celebratory dance from the rigid patterns of white dominated performance scene (Chin, 2001, p.59). I will add to this theory that the political, economic and social protest and its modes of signification are embodied in a dance that clearly assesses its African roots through the aesthetic of the cool.

                Michael Jackson emerged on the music scene at a very young age at a time period when separatist and integrationist ideas were being discussed and balanced among the Black community. His debut among the Motown industry shaped his career towards what most people consider as a mainstream art targeting wide audiences. However Jackson’s political engagement was very present in several of his art pieces but one needs to look closely at them to decode his messages. In the early 1990s, Michael Jackson was already one of the most famous entertainers who had ever lived and in 1991 he released his eighth solo album. At this period of time, the social and economic context of a large part of the African American community was that of a urbanized, often lower class community that still had to struggle with institutionalized racism and discriminations. A few months before the release of Black or White, Rodney King was beaten by policemen in L.A. what lead to riots. The war on drugs initiated by Reagan in the 1980s also caused poverty and a high incarceration rate among urban African Americans.
These issues are addressed by Jackson in the four last minutes of his Black or White clip, known as the Panther Dance. The choice of the animal is obviously politically loaded but the visual codes don’t stop there. The whole setting of the clip symbolizes the African American condition. The dark alley in which the dance takes place stands for the ghettoization of urban African Americans (Chin, 2011, p.70). Michael smashes a liquor bottle as to destroy the endemic plague that the lack of opportunities in a discriminatory society brought. The black panther in the very beginning of the sequence also grows at a statute of Washington, a controversial figure among Black people for his racism and slaves ownership. However there is a discrepancy between the modes of signification as Jackson’s political message was not understood by his audience (Chin, 2011, p.67). What the public saw as mere vandalism was a way of the artist to express his anger towards institutional racism and the poor conditions of the “beloved community”. Anger is embodied by Jackson as a symbol of the riots, as the only mode of expression left for him and his community to express themselves as they are being disfranchised. One proof of the critics’ miscomprehension of the political statement made by Jackson is the imposition of racist graffiti on the windows that Jackson smashes to make his violent more intelligible. “Intelligible” implying a rebellion against overt racism, since the protest against more subtle structural racism was not understood (Chin, 2011, p.70).
In her article, E. Chin presents this sequence as a dream ballet that is a non-musical part “in which the characters work out some of their psychological conflicts (…) or explore unconscious desire” (Chin, 2011, p.60). She presents the panther dance as the cry of a Black artist to –besides bringing a strong political message- escape the dominant frame that was imposed on him by the entertainment industry. She sums up the message as follows: “I am an angry Black man; I am an artist, not an entertainer” (Chin, 2011, p.68). Therefore what is by nature a dance of performance –a video clip promoting an album release- nonetheless contains a dance of celebration characteristic in that Michael actually rebels against the codes of performance.

The second aspect that is notable in Jackson’s video is the Africanist aesthetic of the cool that characterizes his dance. Here again the African heritage was misunderstood by most of the audience conditioned by the dominant mainstream mode of reading of art pieces. Hence the controversy around the violence and sexual content of the panther dance. The latter is expressed mostly by a great emphasis on the pelvis movements enhanced by Jackson’s get down quality (Osumare, 1993, p.2) and his strong bending of the knees (Osumare, 1993, p.2). The panther dance is embedded in Halifu Osumare’s definition of the aesthetic of the cool: Jackson excels in the isolation of body parts and often combines the bending of the knees with pelvic movements that respond to a different beat than his feet when his torso remains almost still thus using polyrhythm (Gottschild, 1996, p.14) and sometimes suspending the beat (Osumare, 1993, p.13) to emphasize following invigorated body movements (Osumare, 1993, p.13), demonstrating ephebism (Gottschild, 1996, p.15-16). The panther dance is represents well one of Robert Hinton’s Six Characteristics of African Dance: the imitation of animals (Hinton, 1988). This piece is a non-musical part of the video where Michael responds only to the beats he creates himself with his hands, feet, and beat boxing. As Jacqui Malone notes in Steppin on the Blues: “the most widely used musical instrument among African peoples is the human voice” (Malone, 1996, p.17). His facial gestures (Osumare, 1993, p.13) are also central in the expression of his emotions and his dance –though very likely to have been rehearsed- appears as an improvisational (Osumare, 1993, p.12) dance of celebration, similar to Elizabeth Chin’s vision of a dream ballet. The range of his emotions is wide, from pain to anger to sexual desire as he embraces the conflicts of his feelings (Gottschild, 1996, p.13) . He produces high affect juxtaposition (Gottschild, 1996, p.14-15) as he doesn’t provide any transition between these emotions. Jackson’s panther dance thus embraces numerous scholars’ definition of the aesthetic of the cool in various aspects from the movements themselves to their energy and signification.

From Jackson’s mode of signification, his looking smart (Osumare, 1993, p.4) dance expresses his political resistance (Gordon, 1983, p.21) against the conditions of African Americans in urban areas and in the performance industry what helps reaffirm his identity (Gordon, 1983, p.21). But as Elizabeth Chin wrote: “The negative critical response to the panther dance is a symptom of how unprepared white critics were to confront the dreamscape of a Black entertainer who sought to assert his identity as a Black artist.” (Chin, 2011, p.61).

References

Chin, E. (2011). Michael Jackson’s Panther Dance: double-consciousness and the uncanny business of performing while black. Journal of Popular Music Studies, 23 (1), 58-74.
Gottschild, B. D. (1996). Digging the Africanist presence in the American Performance. University of California: Greenwood Press.
Hazzard-Gordon, K. (1983).Afro-American core culture social dance. Dance Research Journal, 15 (2), 21-25.
Hinton, R. (1988). Black Dance in American Society.
Osumare, H. (1993). Aesthetic of the cool revisited: the ancestral dance link in the African diaspora. UCLA Journal of Dance Ethnology, 17. 1-16.
Phalen, T. (1991, November 16). Jackson alters his new video. The Seattle Times. Retrieved from  http://community.seattletimes.nwsource.com/archive/?date=19911116&slug=1317521
Sony Music Entertainment (2012). Michael Jackson official Website. Retrieved from http://www.michaeljackson.com/us

mercredi 9 mai 2012

Lundi fut une superbe journée bien ensoleillée; cours de politique, lunch sur le quad au soleil, je donne mon cours de français à Lucy, une petite glace avec Dom, une aprem "studieuse" avec Dom, Pedro, Vahe, Yohei et Sasha au scc. On profite à nouveau du $1 slice Monday chez Uncle Vito's sauf que cette fois je ne me fait pas avoir: pour acheter une $1 slice of pizza (qui int la taille d'une pizza entière en France),  il faut acheter une boisson, du coup ça ne reviens pas à $1 mais à bien $3.50. Hors je ne boit jamais rien -si ce n'est de l'eau- pendant mes repas, donc ce coup-ci, les $3 sont dépensés dans une salade. Pour le dessert, deux enseignes plus loin: $1 scoop of ice cream (c'est cool le lundi). Citron-basilic. Yummy.

Mardi... 34 degres... apres mes cours je me fais une petite sieste sur le quad jusqu'a ne plus en pouvoir, ce apres quoi je rejoins pedro, sasha, marisa, manon et un de leur pote au MU. blablatage et direction scc pour bosser un peu. Enfin, faire genre de bosser quoi. En realite je ne fais que chatter sur facebook pendant une heure... 
A 18h cours de film, au programme du jour la Black Power Mixtape, sortie en 2011 mais qui presente les footages d'un journaliste suedois, datant de 1967 a 1975. Super interessant, parfois assez dur, mais tres inspirant.


En sortant, vers 21h, il fait presque encore jour, et surtout l'air est toujours chaud, c'est super agreable. Du coup avec Thomas on decide de se poser au MU ou, parlant pluie, beau temps et politique deux heures defilent sans qu'on les voit passer. Julien nous a rejoint pour alimenter le debat. 
a 21h45 donc, on se separe et je retourne a la maison pour me changer, avaler deux bouts de poivron rouge et repartir pour la salsa.
A peine arrivee je me fait embarquer pour deux heures de danse quasi non stop. Les danseurs sont supers bon ce soir, je n'ai pas eu un seul mou du genou!
Je retrouve Marcos, le danseur de la semaine derniere qui est absolument genial, d'ailleurs dimanche soir il va m'emmener dans un club un peu plus grand pour encore plus de salsa.
En fin de soiree, je fais le coup du "non desolee, j'ai mal a la cheveille" parceque je commence a fatiguer. Mais mon mensonge m'a rattrappe quand un des danseurs commence a discuter avec moi:
il est danseur "professionnel" (c'est ce qu'il m'a dit) il m'a observe et pense que j'ai "beaucoup de potentiel". Du coup, il aimerait beaucoup m'integrer a sa troupe, qu'il va emmener au grand congres de salsa de Los Angeles. Il aurait aime danser avec moi pour juger mon niveau, mais j'ai "mal a la cheville"... 
Celui-ci et son pote pensaient que je venais de Cuba cette fois-ci. J'aime etre un cameleon...

Mercredi: si j'ecris sans accents c'est parceque je suissur un ordi ricain. Si je suis sur un ordi ricain c'est parceque je ne peux plus etre sur mon propre ordi. Si je ne peux plus etre sur mon propre ordi c'est parceque cette machine toute pourrie qui me saoule ne veux plus demarrer windows, une peripherique etant soit-disant manquant. 
Ca tombe super bien, moi qui avait rediger mes paper en avance ... youpi, nan mais GENIAL quoi. J'en peux plus de cet ordinateur, depuis que je l'ai il n'y a pas UN seul mois ou il a fonctionne corectement.  Et le coup du plantage juste avant des gros devoirs, c'est du rechauffe, il m'a deja fait le coup l'anne derniere...
Bref, je ne me laisse pas abattre, il fait super beau, je prend mon ptit dej au solei en lisant un bouquin. Maman, tout repose sur toi: j'espere que le disc de reinstallation de windows va me sauver la vie...
Dans la categorie "technologie pourrie" mon portable est assez prominent egalement. Rien de nouveau, toujours aussi fou, il me faut toujours 5 minutes pour ecrire un texto qui ne demande que 15 secondes. Mais il faut que je recharge mon forfait. Du coup je vais chez AT&T, et j'attend qu'on m'appelle. Au moment de remplir mon compte, le mec prend trois plombes, ca bug, il faut passer par une autre technique, bref je poireaute un peux mais de toute facon j'ai pas cours aujourd'hui anyway.  Pour se faire pardoner, le gentil monsieur m'annonce, apres que j'ai swiper ma carte: "c'est bon, votre compte est rempli, il y a $60 desssus". $60 ???!!! Nan mais attend mon ptit, si je te dis que je veux le plan a $20 c'est parceque je veux le plan a $20 !! Mais le gentil monsieur est gentil: "oh non non, t'inquiet, comme je t'ai fait attendre, je t'ai mis $40 sur ton compte, grace a une de mes techniques".
J'ai gagne $40, donc. 
Too bad que je n'ai de toute facon plus besoin que de $20 etant donne qu'il ne me reste plus qu'un mois a recharger avant de repartir en France... je me ferais ptetre le luxe des appels ou du net pour mon dernier mois, gratuitement. Youhou !! Je vous ai dis que la vie etait belle?


Pour parfaire tout ca, aprem piscine chez Manon a bronzer gentiement avant de velotter jusqu'a la International House pour la soiree Italy-Ethiopia qui a ete organisee par Enrico. Au programme, histoire des relations italo-ethiopiennes, ceremonie du cafe ethippien (avec degustation) et demonstration de pizza making (avec degustation).




Jeudi: boulot, zumba, diner entre pote, re-boulot. Je suis actuellement a la biliotheque en train de reecrire mes 5 pages d'essai que je venais de finir mais qui est coince dans mon ordi pourri mourru. Le bon cote de la chose c'est que le sujet de mon essai est genial, donc ca ne me derange pas de le refaire. Seulement ca me prend du temps sur l'autre essai de 10 page que je dois me coltiner...
Pour les sceptiques quant au "le sujet de mon essai est passionnant", en voici la demonstration:
mon essai, pour le cours d'African American dance, concern le message politique sous-jacent a la panther dance. J'analyse aussi l'esthetiaue africaine dans la dance de Michael.
Que le clip soit politique c'est pas un scoop, mais j'ai pu creuser plus en profondeur la ou je ne pretais pas beaucoup d'attention et du coup j'ai un oeil nouveau sur la derniere partie de Black or White.
Quand mon essai est fini, je vous le poste ici, c'est promi!


stay tuned pour la suite ! (preview: piscine, soiree de princesse, whole earth festival, eventuellement soiree salsa, barbec et autres rejouissances)

jeudi 3 mai 2012

Lundi soir anniversaire d'Enrico: $1 pizza slice chez Uncle Vito's et $1 scoop chez le marchand de glace. Conversations intéressantes, ça fait toujours plaisir de revoir le ptit -gros- groupe.

Mardi soir: retour des soirées salsa!! de 22h30 à 1h au Grad: 3h30 de danse sans interruption. Ce soir mes origines ont été assez débattues: du Costa Rica au Mexique en passant par la Colombie et le Brésil, j'ai même eu le droit à un "but you don't look white!". Trois options: la fatigue, l'alcool, les lumières (je cite Manon: "ouais on dirait que tu reviens d'une semaine à Hawaï!).
La danse quand on y retourne on se rend compte à quel point ça manquait. Super soirée avec des danseurs au top (à 2/3 exceptions près...). Et pas cours le lendemain!

Dans les toilettes de UC Davis ce mercredi: une fille qui vomi ses tripes, l'autre qui pisse le sang. Sympathique n'est-ce pas. Oh et j'étais l'une de ces filles actually...
Mon premier accident de vélo!! youhou!
Rien de cassé ne vous en faites pas, le coup du pissage de sang était pour rendre l'ambiance plus dramatique mais ce ne fut qu'une petite bosse au tibia et une main un peu sanglante au début mais déjà bien cicatrisée à l'heure où j'écris ces lignes (c'est à dire le lendemain). Des photos viendront, quand j'aurai récupéré mon cable (le petit Zachary - s'il passe encore par là- est demandé à l'accueil, le petit Zachary).
Après la zumba à 5h, direction chez Damou pour soirée... débat présidentiel! Un dîner de rois avec foie gras, crudités et fruits à s'en faire péter le bide (ce qu'on a fait). 
Petit désagrément cependant: si vous êtes français habitant aux USA ben tanpis pour vous, pas d'accès au débat présidentiel, droits de mes fesses obligent. Nan mais c'est quand même fou qu'on puisse voir les redif' de la Star Ac' (quoi que ça doit faire 10 ans que ça n'existe plus ce truc), mais pas voir le débat du 2e Tour quoi!
Bref, du coup ça a été séquentiel, avec des séquences manquantes (oh juste l'économie, rien de bien important... -_-' )
Ce qu'on en retiendra:



Jeudi: mid term en Black Film, boulot, trainage sur le net et découverte de la nouvelle suivante: Prince sera peut être en concert gratuit sur le champs de mars pour le 14 juillet !!!!!!!!!!


Bon rien de confirmé pour l'instant mais je croise les doigts!! Quoi de mieux pour mon retour qu'une petite  semaine retrouvailles avec ma famille avant petite soirée avec mes fans Jackson préférés, enchaînement le lendemain avec un concert princier, et départ à la mer avec mes girlz chéries adorées. Ahhhh life's good.

Et sinon ce soir, de retour en Amérique, on continue sur la lancée politique: sur le campus de notre cher UC Davis Ron Paul viens parler aux étudiants (dans ce havre de libéralisme démocrate, bonne chance mon vieux).
Mais d'abord: zumba!! ... enfin c'est ce que je croyais, mais le cours était complet, cette prof est trop géniale du coup son créneau horaire est toujours blindé... ce sera donc jogging de 30 min à 5% d'inclinaison suivit de petite séance abdos-gainage pendant 10 grosses minutes.

Le Ron Paul donc, à fond dans la liberté (l'anarchisme?). En résumé, plus de gouvernement, il nous pourri la vie et ils sont tous corrompu de toute façon.
Remarque par rapport à ma phrase précédente: "plus de gouvernement" dans le sens "plu", "no more" pas dans le sens "plusss", "more". Nan mais qui est-ce qui a inventé l'orthographe française où deux contraires s'écrivent pareil quoi U_U.

Oh et sinon on est tombé sur un groupe qui compare Obama à Hitler parceque selon eux il va nous conduire à l'extinction de l'espèce humaine et bloc le progrès initié par JFK qui recherchait l’expansion de l'espèce humaine sur mars. Yen a qui ont des vision large de la New Frontier...






Vendredi, dîner Allemand! Dominik nous a concocté un repas fort bon, et c'est une soirée très sympa qu'on a passé avec Dam, Sam, Manon, et Dom.





Samedi c'est début de journée farniente - boulot puis direction chez Damien pour fin d'aprem/soirée cooking!
Au Menu: la quiche courgette-chèvre de Dam, le tiramisu aux fruits rouges de Manon et le cheesecake de Marion, mangé le lendemain (et dont, pour un premier home made cheesecake ever, je suis plutôt satisfaite).

Après ça le fameux King's Cup Game (jeu de carte où à chaque carte correspond une action/un jeu qui n'ont pour but que, basically, de faire boire les participants...) ben ouais on est jeunes qu'est ce que vous voulez..
Bref, je pioche assez vite un 10 ce qui me permet d'imposer une règle: ce sera moonwalk à chaque fois avant de boire!
Plein de moonwalk effectués dans la soirée donc..
Une fois bien tipsy, on se dirige vers la soirée qui a lieu non loin de là (c'est tellement cool de tout faire à pied ou en vélo ici..). Quand on arrive, Smooth Criminal. Ok, it's gonna be a beautiful night comme dirait Prince.
Et en effet, c'en fût une, pleine de danse, de rires et de discussions intéressantes.
Dodo à 3h45.

Dimanche: mmmhh.. mafoi entre mon réveil ce matin à 10h et les lignes que je vous écris là, à 19h30 depuis le Starbucks du coin, ben... il s'est pas franchement passé grand chose. A part éventuellement qu'on a -juste- changé de président. Dam et Manon se sont ausé à jouer avec mes nerfs, m'annonçant d'abord une victoire de Sarko à 55%. Yavait quelque chose qui clochait, c'était pas bien logique et mes soupçons m'ont fait découvrir la vérité plutôt vite. C'était donc ptit dèj en suivant en direct les discours de Sarkozy et Hollande, devant le Grand Journal et BFM, on se serait presque cru en France!
Sinon, j'ai fini mon mid-term essay dû dans 2 semaines, on a regardé The Mexican (avec Julia Roberts et Brad Pitt), bouffé des pancakes et du cheesecake et euh.. ben glandé quoi.