dimanche 11 mars 2012


Bonjour à tous, bloggueurs abandonnés !


Comme je l'ai répondu à ma ptite maman dans l'article précédent : mon chéri est reparti à la mère patrie (hum, c'était juste pour la rime) et mon week end est blindé de boulot.
Mais.
Je suis moi et étant moi, je glande.

« glande » à traduire par « evaluating presidential success may require to... oh, 7 nouvelles notifications ! … that is why analyzing the following graph will alow the reader realize the side effe... au fait il se passe quoi sur Twitter ? »

Bref, c'est donc pour ça que là, tout de suite, au lieu de rédiger mon research paper de 15 pages pour mon cours de politique (que je n'ai pas encore commencé, genre, ya pas encore un seul mot sur ma feuille, même pas mon nom), je suis là.

Et je suis là pour vous raconter les semaines qui se sont écoulées depuis noter week end à San Francisco. Le truc c'est qu'ayant une mémoire de poisson rouge atteint d'alzeimer, je risque d'oublier des truc (Zack, si tu passes par là, corriges donc).


Après SF donc, retour au boulot. Enfin, plus ou moins.
Pour Zack, c'est synonyme de « retour au Basket ». Monsieur s'est pris un monthly pass à The Arc et profite de mes heures de cours pour jouer au Bball.
Quant à moi, j'ai dû courir une ou deux fois, pas plus... Mais c'est décidé (..ha ha...) avec Elena et Manon on s'inscrit à la Fitness pour le dernier quarter.
Parce que courir c'est cool, mais ça me fait plus gagner du muscle au cuisses qu'autre chose, et j'ai franchement pas besoin de ça compte tenu de leur volume qui est déjà bien au dessus de mon seuil « stoooooooooooooop les courgette c'est meilleur que mes muffins ».



Au cours de la semaine qui a suivit :

Lundi, journée boulot//basket, impossible de me rappeler de la soirée.

Mardi, boulot puis visite de l'arboretum : on essaie de trouver « l'arbre gelé » que Damien et Manon nous vendent depuis quelques jours. On suit les instructions, mais pas d'arbre. On continue la ballade, en restant à gauche du petit fleuve qui se transforme en lac : échec. A gauche du petit fleuve qui se transforme en lac, ya pas de pont, pour se retrouver à droite du petit fleuve qui se transforme en lac. Et le petit fleuve, il se transforme en lac !! Une heure de marche après, si ce n'est plus, en en sort enfin.
Direction le cinéma, on est mardi, les film sont à $5 (et les glces à $1 mais on n'en a pas pris). Wanderlust.



Ca a l'air profond et philosophique, je sais. Et ça l'était : un couple, quartier uppé de NYC, il perd son job, ils sont obligé de déménager jusqu'à Atlanta, chez son frère. Sur le chemin, ils tombent sur une communauté hippy qui remet en question toutes leurs attentes de la vie, leurs désirs, leur besoins. Ils s'engueulent, ils s'aiment, finalement ils ne peuvent pas renier qui ils sont. Fin.

Mercredi, je crois que c'était le jour de la soirée DVD Super 8 (très sympa) chez Dam et Sam, mais je me trompe peut être de jour, ou de semaine.



Jeudi : l'évènement du jour, de la semaine, du séjour de Zack. Un tatouage, petit, enfin plus ou moins petit, sur son poignet gauche. Moins cher qu'en France, mais tout aussi douloureux. Mon chéri, visage impassible, regard concentré, me sort sereinement: "j'ai jamais eu plus mal de toute ma vie."



Vendredi, c'est boulot posée au Starbucks de The Arc pendant que mon chéri joue. Ecrémage de master et début de prise de décisions. Papa, maman, mes frères et sœurs, vous savez de quoi je parle. Pour les autres, d'ici fin mars il faut que je formule trois vœux pour le master que je souhaite poursuivre. SciencesPo Lyon se fait en 5 ans, ils ne nous donnent pas de diplôme au bout de trois ans, ce qui nous oblige à faire un master soit chez eux, soit dans l'une des universités partenaires.
Problème : je n'ai pas la moindre once de cacahuète d'idée de ce que je veux faire. Ou du moins je n'avais pas. Mais j'ai été obligée d'y réfléchir sérieusement et après moultes tergiversations (wow, je crois que je l'ai bien épelé), mails de désespoir et listes non exhaustives de souhaits non exhaustifs, j'en suis arrivée à là :
j'aimerais que mon métier me demande de l'organisation, qu'il me permette les contacts humains, qu'il soit très diversifié, que le résultat de mon boulot soit concret (pas de recherche en philo ou en histoire quoi), assez terre-à-terre, tout en gardant une dimension humaine et sociale. Entre autres.
Tout ça m'a dirigé vers le management ou les Relations Humaines.
Mais biensûr ces conclusions sont susceptibles de changer, reste à espérer que les vœux émis ne soient pas définitifs.

D'ailleurs cet été il faudrait que je fasse un stage quelquepart dans le management ou les RH pour m'éclaircir un peu les idées sur la réalité du métier. Doc si par tout hasard un de mes lecteurs bosse dans le secteur/connaît quelqu'un qui bosse dans le secteur et serait open pour une petite stagiaire non expérimentée mais débrouillarde, mon CV est prêt à être envoyé. (actually no, il est pas prêt du tout, faut aussi que je m'occupe de ça, merci du reminder).

Tout ça creusant l'appétit, je répond à l'appel de Manon qui rêve d'un indien (enfin de bouffer indien quoi). Naan, poulet tikka masala, et autres yummytudes divines.
Ensuite direction Uncle Vito's, un pizzeria. Non, je n'ai pas re-mangé, c'était pour rejoindre toute la smala qui y avait dîné.

Le lendemain, Farmer's Market. Quand on arrive à Central Park (ouais, c'est le nom de la pelouse du Farmer's Market..), c'est blindé de chez blindé. Une tonne de familles, une invasion de gamins, des stands de bouffe, des fruits/légumes/miels/oeufs/patisseries/hot dog/bouffe indienne/produits de beauté/pizzas/fraternités/habits/choses non identifiées/glaces (dont une café-donut fabuleuse)/des poneys et.. des cochons ? Ben ouais, ce samedi c'est Pig Day au Farmer's Market, et tout le monde est de sortie. Le soleil est radieux, Sam et Dam ont sorti leurs guitares, la vie est belle.
(jvous mettrai bien des photos de ça mais je crois que mon chéri a embarqué le câble de mon BlackBerry...Zack, tu confirmes ?)

Ce soir, Little Prague, un bar dans le downtown. J'ai invité tout le monde et me suis faite jetée à 22:30. C'est ça la vie aux Etats-Unis quand on a 20 ans.

Dimanche, tarte au pommes ! Qu'on apporte au barbecue qui a lieu chez Pedro. Aprèm hamburgers/hot dpg / tarte au pomme/ raisins-brownies.
Ouais, je pense à refréquenter the ARC.





Lundi school, mardi school + Sacramento. Je confirme ma première impression (et celle de tout le monde) : Sacramento ne sert à rien visuellement parlant. C'est moche. Sauf le capitol, très joli. On passe dans le « vieux sacramento » désert en cette période de l'année, ça doit être sympa en été par contre.




un magasin de déco de noël, comme on peut en trouver de déco d'halloween, ils font ça toute l'année!





On est de retour à Davis à temps pour le film du mardi ($5 movie, remember?). Cette semaine chick flick pour une girls night : The Vow. Mon chéri se plie gentiment à la loi de la majorité.





Un couple fou amoureux, un accident, elle est amnésique, sa mémoire retourne 5 ans en arrière, quand elle n'avait pas encore rencontré son mari, n'avait pas encore plaqué la Law School, et était fiancée à un autre homme. Je m'attendais à mieux..

Mercredi : soirée jazz au Mondavi Center, les même musiciens que ceux qu'on avait vu plus tôt dans l'année. Très sympa. Suivit d'un Burgers & Brew.

Jeudi : dernier jour de mon chéri, une YoloBerry finale et une soirée tranquille en amoureux avec valises à bouclé et sommeil à trouver.
Vendredi, réveil à 5:45 et direction Sacramento Airport. Dernier bisous à mon chéri qui s'envole pour la maison. Merci encore d'avoir traversé l'océan mon chéri, et à dans 4 petits mois !

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