vendredi 6 janvier 2012

5 janvier

Ce matin on décide de passer notre dernière matinée au Getty Center. Joe nous amène en voiture là-bas, on ira à l'aéroport en bus. Manon et moi sommes d'accord : aucun regrets, cet endroit est sublime.



De grands bâtiments blancs en haut des collines, avec une vue superbe sur toute la ville, préservée par l'association Getty qui a acheté le haut des collines environnantes. En plus, pas un nuage dans le ciel aujourd'hui.


J.Paul Getty a fait fortune dans le pétrole et s'est mis à collectionner des œuvres d'art qu moment où leur prix était plus abordable, lors de la Grande Dépression. Il est mort en 1976 et n'a donc j'amais entendu parler du Getty Center, qui a ouvert en 97. Le Getty Center est un campus culturel : plus que le musée, c'est également un centre de recherche et d'études.

Après un nécessaire petit café, on fait le Architechture Tour qui nous apprend que pour Richard Meier, l'architecte du centre, un bâtiment doit avoir trois mots d'ordre : « place, order, relashionship ». Il a donc construit le Getty Center pour qu'il s'inscrive dans son environnement et promeuve ( ?! ce verbe est vraiment bizarre) les relations humaines.


Pour le côté « place », les bâtiments s'inscrivent dans le paysage en ce qu'ils sont construits avec des matériaux naturels, de la « travertine » d'Italie, de l'aluminium et du verre, le tout dans des teintes naturelles : vert, blanc et parme. Les bâtiments suivent deux axes à 22.5° qui sont parallèles à la freeway en bas de la colline et à la grille que forme les rues de Los Angeles. Les espaces sont conçus pour porter le regard vers les vues magnifiques de la ville et il n'est pas rare de trouver des encadrements en pierre, à l'extérieur, aidant à cadrer des photos de paysage.


L' "order" est promu par le côté épuré et géométrique de ces buildings. 


Ils sont tous harmonieux entre eux, construits dans les même matériaux et reliés au sous sol à cause de l'intérdictio de construire au dessus de deux étages.
L'intérieur est tout vitré pour exposer les tableaux à la lumière naturelle, les œuvres ayant besoin d'un lumière spéciale se trouvant aux sous-sols. 


Les expos sont rangées par ordres chronologique et on passe faire un tour du côté des impressionnistes et de la photographie.


Quant à la promotion de la relationship, elle se trouve dans les dimensions des dalles au sol : des carrés de 30inch, la mesure apparemment parfait pour être à une distance convenable d'un interlocuteur selon nos normes occidentales.

On fait également le tour des jardins qui doivent être encore plus beaux en été. Les cinq sens sont éveillés par ce jardin conçu par un peintre.

Il est déjà 2pm, on doit quitter ce petit coin de paradis, choper notre bus et être à l'aéroport vers 3h/3h30... ou pas. C'est que ça nous était pas vraiment venu à l'idée qu'il pourrait y avoir des embouteillages un jeudi à 2pm..
Quand on arrive à LAX, il est 4:19. Notre avion décolle donc dans... 3 minutes.
Oui, c'est mort.
On attend au guichet que quelqu'un veuille bien se bouger les fesses pour nous dire ce qu'on doit faire.

Mais apparemment quelqu'un là-haut a eu pitié de nous : « it's your lucky day ! Your plane has been delayed, you have 30more minutes ».

Works for me !



Pour conclure, je n'attendais pas grand chose de L.A., on m'a toujours dit que c'était trop grand et moche, ce qui est le cas, à quelques petites rues et parcs près.
A part ses must see dont on a vite fait le tour, L.A. N'est finalement pas une ville où il fait bon être touriste, à moins d'être millionnaire (je ferais tout de même remarquer que le Beverly Hilton a l'extérieur d'un immeuble HLM et se trouve coincé entre deux routes à 4 voies...).
Mais les rencontres, les MJFacts à gogo et l'ambiance de certains lieux m'ont donné envie de découvrir ce que cache vraiment cette ville. Connaître la vraie vie de L.A., les petits endroits crasseux où bouillonne une culture qui ne demande qu'à être découverte, les petits coins paumés où règne le calme et tout ce que les habitants de la ville pourraient me révéler de leurs rêves, de leurs déceptions, de leur réalité.

Mais cet extrait fut quand même bien agréable.




Mes écrits:


les ptites feuilles sont recto verso, quelle galère...

un poème de Rami sur l'amour, que Moe trouvait décrivait très bien ma passion pour Michael...



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