Mercredi 11 janvier
Aujourd'hui, anniversaire
de ma maman et ce soir : Cirque du Soleil !!!
On prend le bus à 6pm
sur le campus et arrivons dans le centre de Sacramento une heure plus
tard. Un taxi nous amène à l'Arco Arena où aura lieu le concert.
Ahh ça faisait longtemps
que je n'avais pas été entourée de vestes Beat It et autres Tshirt
MJ !
L'Arco Arena me paraît
moins large que Bercy mais un peu plus haute.
Malheureusement, ayant
pris les places les moins chères (déjà à $65) on est placées
tout en haut, sur le côté côté.
notre premier point de vue |
Du coup la première
partie est contemplée de profile, ce qui gâche pas mal des effets
d'optique mis en place, mais ça n'en reste pas moins impressionnant.
A l'entracte, on a repéré
deux places inoccupées et on se retrouve donc pile en face de la
scène, en plein milieu, ni trop haut ni trop bas, les places
parfaites.
Ca n'est pas donné
certes, mais c'est un sacré boulot qu'ils ont fait là. Les effets
visuels et techniques sont superbes et l'univers de Michael est très
bien retranscrit.
Pour ceux qui veulent
voir le spectacle en ayant la surprise totale, ne lisez pas le
spoiler qui suit !
Le show commence avec un
groupe de danseurs qui s'amusent sur le devant de la scène. Des
vagues d'extrait de Remember The Time annoncent un retour dans
l'HIStoire. Les danseurs qui sont sur la partie avancée de la scène
retournent vers l'écran qui ferme la scène principale. C'est un mur
de briques rouges, style Off The wall.
Ils dansent devant, marchent dessus et l'écran change d'atmosphère, des rues de New York aux dalles lumineuses. Remember the Time se précise et bam !
Ils dansent devant, marchent dessus et l'écran change d'atmosphère, des rues de New York aux dalles lumineuses. Remember the Time se précise et bam !
Retour dans le temps. La
scène se dévoile, elle est immense. Plusieurs écrans géants dans
le fond et sur les côtés, plus un central incliné sur lequel les
artistes virevoltent.
Sur le devant de la
scène : un portail, pas n'importe lequel vous vous en doutez,
celui de Neverland.
Childhood.
Un mime vétu en blanc
sert de figure principale. Avec ses « amis » (qui sont
sûrement censés représenter des fans), ils entrent à Neverland et
y réveillent les habitants.
Les danseurs sont
habillés couleur bronze, reproduisant les statues des enfants de
Neverland. L'un d'entre eux est un acrobate unijambiste ultra doué !
Au dessus d'eux, une fenêtre suspendue dans les airs, une main qui
salue et le visage du petit Michael qui fixe l'audience avec ses
grands yeux.
la photo a été découpée et ils l'ont mis derrière une fenêtre et ont construit un bras pour faire comme si Michael faisait coucou à la fenêtre |
Une fois l'équipe
réveillée, on Wanna Be Startin' Something non ? Des
acrobaties en tout genres. Ca virevolte de partout avec une précision
hallucinante. Pas un millième de seconde d'écart entre les
artistes, c'est incroyable.
C'est ensuite le thème
des animaux qui est évoqué. Des éléphants dignes de la plus belle
parade chinoise arrivent sur la scène. Le mime blanc danse avec
Bubbles. Des têtes d'animaux forgées dans le fer servent de
balançoires aux danseurs. Ben.
Viennent ensuite les
tableaux que j'aurais adorer voir de face : This Place Hotel
- Smooth Criminal pou le premier.
Ambiance bar des années
30s, comme retranscrit par Michael. Les écrans mixent le clip, la
version Moonwalker, et la version This Is It. Sur les piano d'intro
de This Place Hotel, les danseurs sont accrochés en haut de
lanternes de rues qui se balancent en rythme et les éclairs alors
qu'ils lisent un journal, dans leur costumes de mafieux de l'époque
de la Prohibition. Michael aurait adoré, j'en suis certaine.
L'enchaînement avec Smooth Criminal se fait tout
naturellement, dans un ballet de chaises et de tables de bar fumeux,
les danseuses habillées en rouge, virevoltent autour de leurs
danseurs qui les rejoignent dans les airs pour un tango en
apesanteur. Je crois que c'est mon coup de cœur.
smooth criminal (l'atmosphère est mal rendue sur cette photo, sorry c'est pas la mienne, interdit de prendre des photos pendant le show) |
On quite le milieux de la
pègre pour les femmes fatales : Dangerous. Un numéro de
pole dancing à se demander si la danseuse n'est pas constituée
excusivement de chewing-gum.
dangerous |
Par je ne sais plus quel
enchaînement, on quitte ce coin sombre et fumeux de l'imagination de
Michael pour se retrouver dans la partie magique. Ciel noir étoilé.
Demie lune sur laquelle est assis le Boy de Neverland qui flotte dans
les airs alors que des danseurs illuminés font scintiller le ciel
d'étoiles. Human Nature. Absolument superbe. Mon deuxième
coup de cœur (ou ptètre même le premier j'en sais plus rien).
Après cette bouffée de
rêves, retour dans la partie sombre des histoires jacksonniennes :
les montres, chauves souris et autres morts-vivants du 2e tableau
coup de poing : Threatened-Thiller. Fumée, tombes, dead
brides, lueurs vertes, atmosphère pesante. Ambiance medley version
This Is It.
Entracte. On change de
places. Bien mieux.
Le show se réouvre sur
le thème de l'amour. Un cygne blanc et un cygne noir (je crois
qu'ils essayaient de souligner le fait que l'amour homme-femme a
toujours été synonyme de souffrance pour Michael) s'étreignent
dans la nuit dans une danse aérienne très délicate sur I Just
Can't Stop Loving You.
Ce qui suit laisse
perplexe pendant les 5 premières secondes. Mais c'est quoi ce truc
blanc immense posé sur la scène ? Ah, ça bouge. Mais...mais !
C'est un gant ! C'est LE gant ! Taille humaine (ya un
danseur dedans). Après un moonwalk dans le gant, on remarque sur le
devant de la scène les chaussures de Michael. Bien marrant. Bad, Beat
It.
Une joueuse de violoncelle fait la partie de Van Halen avec un guitariste habillée en mode Jennifer Batten. La violoncelliste était juste hallucinante!
Une joueuse de violoncelle fait la partie de Van Halen avec un guitariste habillée en mode Jennifer Batten. La violoncelliste était juste hallucinante!
Séance basket sur Jam
où les danseurs jouent avec des ballons pendant que les écrans
diffusent des images du clip.
Le mime blanc se retrouve
ensuite coincé dans l'arbre qui constituait le centre de la scène.
Mais cette fois-ci l'arbre est retourné. La planète a besoin
d'aide. Earth Song.
L'écologie est un thème
qui était très cher à Michael, et l'état de la planète
l'affectait énormément: Scream.
L'ambiance du clip est
retranscrite dans la nature aérienne de la danse (beaucoup de danses
dans les airs durant tout le show) et par les couleurs métalliques
des danseurs.
La petite Susie fredonne
sa chanson avant que ne soit lancé Gone Too Soon.
Viennent ensuite They
Don't Care About Us et le Drill où les danseurs portent les
costumes version This Is It sur lesquels apparaissent d'abord un
« ?? » puis un « $$ ».
S'enchaîne Heal The World et la valse des drapeaux du monde et finalement les costumes des danseurs affichent des cœurs rouges qui marquent l'enchaînement avec Will You Be There.
they don't care about us |
drill |
S'enchaîne Heal The World et la valse des drapeaux du monde et finalement les costumes des danseurs affichent des cœurs rouges qui marquent l'enchaînement avec Will You Be There.
heal the world |
will you be there |
La voix de Michael
transperce les airs, dans une version presque a cappella d' I'll
Be There. C'est la séquence émotion. Grosse émotion. Les
écrans géants se sont rapporché du public et le visage enfantin de
Michael en train de chanter I'll Be There en souriant est poignant.
« Just call my name... and I'll be there. »
Pour détendre
l'atmosphère, le final est une célébration de l'oeuvre de Michael,
avec un medley Can You Feel It/Don't Stop/ BJ/ Black or White.
La choré de Billie Jean est dansée par tout un groupe en
même temps, avec leurs costumes qui s'allument de toutes les
couleurs. C'est génial.
Pour clore l'hommage :
Man In The Mirror biensûr.
Les danseurs acclament
l'artiste qui les a inspiré, les écrans rédigent la fameuse
citation de Michael :
“In
a world filled with hate, we must still dare to hope.
In a world filled with anger, we must still dare to comfort.
In a world filled with despair, we must still dare to dream.
And in a world filled with distrust, we must still dare to believe.
”
― Michael
Jackson
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