jeudi 5 avril 2012

Spring Break 1/8

Mon Samedi 24 mars a commencé à 6:45 am, quand mon réveil m'a ordonné d'aller passer mon final exam de political science. C'est donc en mode zombi reniflant que je me suis exécutée.
Je rend mon exam une heure avant la fin (ouch...) et pédale jusqu'à la maison où je pense m'écrouler de sommeil. En fait il n'en sera rien : linge à plier, valise à boucler, mur à nettoyer (ben ouais, la patafix ça fait des traces sur les murs, c'est pas faute de l'avoir prévenu la Dorothy, mais il n'y voyait pas d'inconvénient).

Le tout est fini vers 13h, heure où s'est enclanché le mode « samedi farniente ». Trainage sur le net, début de visionnage de Gangs of New-York, arrêt du film à cause d'accents irisho-trop vieux et de non sous titre, et de trop de violence dont mes ptits yeux malades et fatigués n'ont pas besoin. Re-trainage sur internet, re-visionnage de film, Hallpass cette fois-ci.

 Ouais, un truc intellectuel quoi.


Il a fait gris toute la journée, il fait maintenant nuit noire dehors.

11pm, rdv avec Manon au MU.
La pluie se met à tomber quand on arrive à la gare Amtrak où on retrouve avec surprise Elena et Kristina, se rendant compte qu'on va en fait prendre le même train. Elle vont à Vancouver, nous à Portland, et on se retrouvera à Seattle.

16 heures de train, donc.
Une nuit très courte en heures (minutes?) de sommeil, très longue en mal de dos, torticolis, tortillements et autres gesticulations inconfortables.
A part ça, le wagon café-restaurant-sight seeing offrait une superbe vue au gré des montagnes enneigées et autres décors de western.




On arrive à Portland à 15h30, on choppe le bus #9 comme notre hôte nous l'a indiqué et on s'arrête à l'arrêt juste en face de chez lui. Michiel a une jolie petite (enfin assez huge à vrai dire) maison dans le quartier d'Alberta. Après avoir fait connaissance avec ce Hollandais de naissance, et après avoir déposé nos affaires dans nos chambres (et ouais, une chambre chacune!), pn part ensemble pour un ptit tour du quartier. Beaucoup de restau et café, de fresques murales à messages souvent politiques et de magasins d'objets handmade. Pour la petite histoire, autrefois, la ligne de train passait dans la 27e (la rue de Michiel) et, du fait des « restrictive covenants », les Afro-Américains n'étaient autorisés à posséder des maisons que de l'autre côté des rails. Les housing patterns ayant marqué le quartier, c'est aujourd'hui une des zones les plus mixées de Portland.

Michiel nous ammène chez un super glacier aux goûts louphoques, genre fraise-poivre noir ou poire-fromage bleu (tous les deux supers bons d'ailleurs, vive les samples). Pour moi ce sera amande-gros sel – café-cacao. Ok, j'ai pas été très aventureuse sur ce coup, mais c'était super bon.





On fini notre ballade, faisons deux-trois courses pour le ptit dej et dînons sushis.


Michiel est un danseur de tango, il y va très régulièrement, ce soir y compris. Portland est apparemment réputée haut lieu du tango argentin. Du coup... tango night !

La soirée commence avec un cours débutants (ouf!). Les deux profs sont juste géniales ! En gros, elle nous expliquent que le tango est une danse basée sur l'énergie qui passe entre les poitrines (collées ou on) des danseurs. Elles nous parlent des postures, et l'une d'entre elles fait remarquer qu'un mec qui se tient comme ça : *épaules tombantes, bassin en avant*, pour elle c'est creepy et tout sauf viril (je plussoie). Alors qu'un mec qui se tient comme àa : * poitrine gonflée et en avant * et qui te fait passer le message : « je suis là, je compte bien prendre soin de toi et te protéger », ça c'est masculin (je re-plussoie). Une autre phrase du cours qui m'a bien plu : beaucoup disent que le tango, c'est se faire un câlin et marcher. Mais sachez que sans le câlin, marcher/performer n'est pas possible ». J'y ai vu une métaphore pleine de justesse.


Une soirée tango fort agréable, donc. A réitérer.
Mais là, tout de suite, on a un truc important à faire : rattraper nos heures de sommeil perdues.

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