jeudi 5 avril 2012

Spring Break 2/8


Le réveil sonne à 10h ce matin. Des vraies bonnes heures de sommeil mérité, dans des lits douillets.
Dehors : grand ciel bleu et soleil. Lucky day.


Ptit dej et direction la gare pour acheter nos billets pour Seattle, pour mercredi. Dans le bus, même trick qu'hier : on passe pour des moins de 17 ans et on paye oins cher. Lucky day.
Au moment de payer nos billets pour Seattle, la dame au guichet me tend un papier et me demande de lui redonner. Pensant avoir mal compris, je lui tend mon ID. Mais elle insister : je dois lui tendre ce qu'elle vient de me donner. Dubitative, je m'exécute. « Oooh ! Look what you got here ! » dit-elle. « Ok so your total was gonna be $40 each but now you've given me that coupon it's $20 ! ». Vive les papiers magiques. Lucky day.

On passe notre début de journée à marcher le long du waterfront, en passant par Chinatown. Les arbres japonnais sont en fleurs, c'est super joli. Les gens font leur jogging, les enfants jouent dans les fontaines, le temps est toujours radieux.










Un bus nous amène jusqu'à Hawthorne, un petit quartier plein de café et autres petites boutiques.




 On se ballade en admirant les mignonnes petites maisons colorées du coin.

 


On fait même une visite dans l'Amérique des années 50. Une grande boutique vintage avec quelques piques temporelles dans les 90s comme un tableau Michael Jackson ou des magazines sur Michael Jordan et autres Star Wars.



Vers 15h on commence à avoir faim et nous dirigeons sur Belmont Street suivant les bons conseils de Sophia, une française qui a vécu à Portland, a épousé un Américain et vit maintenant à Davis. Elle nous a conseillé les tartes de chez Pied Cow et le café de chez Stumptown. On commence par le 2e, le premier n'ouvrant qu'à partir de 16h. On mange donc nos sandwich préparé ce matin avec amour, en buvant « le meilleur café de la côte ouest ». Je lis mon nouveau bouquin, acheté une heure avant : Toni Morrison, «Sula», prix nobel de 1993. Le roman porte sur les conséquences, sur l'amitié de deux Afro-Américaines, de leurs choix de vie, dans l'Amérique de l'entre-deux guerres. Je n'en suis qu'à la page 14 donc je n'ai pas encore d'avis mais un bout de phrase m'a marqué : parlant du sommeil d'un homme, l'auteur le qualifie de « more tranquil than the curve of eggs ». Je n'avais jamais réalisé à quel point, c'est vrai, c'est tranquile et rassurant, un œuf. (… lol. Nan mais c'est vrai quand on y pense).




Stumptown

A 16h, direction Pied Cow, situé dans une maison victorienne avec un choix de déco marrant. La carte vend du rêve (et des calories) (et les vend assez cher...).

 






Mon choix se porte biensûr sur le top left : Marionberry Pie avec une boule de vanilla ice cream on top. Manon ose le « Try this if you dare ». Un régal.


Nos ventres déjà bien remplis, on tasse le tout avec un thé, attendant la séance de ciné de 18h. Sur le chemin : un groupe de musiciens hippy et une banque de $1bills sur pattes. Une ville intéressante...






Le Bagdad Theatre est un ciné à $3 où devant chaque sièges, des tables sont installées pour pouvoir manger comme au restau, en regardant le film. Il n'y a que deux films proposés par jour et la séance de 18h est Hugo, de Martin Scorcese.






Les enfants sur-jouent, ce qui est assez agaçant, mais dans l'ensemble le film est sympa. L'action se passe à Paris, du coup on est dans un mood français et on décide de dîner « Chez Machin »,  une crêperie française près du ciné. On dîne donc tous les trois (Michiel nous avait rejoint pour le film). Délicieux. Ca change de crêpeville à Davis où toutes les crêpes sont au froment, qu'elles soient salés où sucrées, et remplies de cheddar bien juteux... Ici, le pain est bon (je pèse le mot « bon », croyez-moi c'est rare ici), le beurre c'est toujours pas ça mais on peut pas tout avoir. Et surtout, les crêpes sont ce qu'on attend d'elles quand on entre dans une crêperie française.


Je prend la rurale : poulet, fromage, oignons caramélisés et on top un coulis de poivrons rouges grillés. Yummy.
Chose apréciable en Oregon : pas de taxes ! Du coup, une crêpe à $9 est une crêpe à $9, pas à 11.

Michiel est venu en voiture, donc pas besoin de bus. Lucky day.


  

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